Assurance n «Tous les enseignants ayant déposé leur dossier au mois d'octobre 2015, verront leur demandes acceptée» Intervenant hier en marge d'une cérémonie de remise des prix aux lauréats de la 6e et du BEM, la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, a annoncé la tenue prochaine de deux rencontres nationales. Prévue au mois de juillet prochain, la première rencontre, un atelier national, verra l'implication des partenaires sociaux, a trait à la durée des épreuves du baccalauréat. «Il y aura des discussions sur la base de propositions d'un groupe de travail sur la durée du baccalauréat qui pourrait être réduite de 5 à 3 jours. Beaucoup estiment que 5 jours sont très longs pour tous (administration, candidats, enseignants..)» a indiqué la ministre. Cet atelier national verra, selon elle, la participation des enseignements universitaires et du syndicat de l'enseignement supérieur. La ministre a, à l'occasion, tenu à louer les bonnes conditions du déroulement des épreuves du baccalauréat partiel, où a prévalu le sens de la responsabilité aussi bien des candidats que pour les enseignants. La seconde rencontre sera un workshop sur la retraite anticipée, prévu, d'après Benghebrit, avant la prochaine rentrée scolaire 2016/2017. «Ce workshop impliquera tous les partenaires sociaux pour une étude approfondie à l'horizon 2030 sur l'impact de la retraite anticipée sur le secteur de l'éducation nationale et également sur la retraite ordinaire à 60 ans. Il y aura des débats transparents» a-t-elle expliqué. Sur les récentes décisions liées à la retraite anticipée qui a fait couler beaucoup d'encre, la ministre a ajouté : «Tous les enseignants ayant déposé leur dossier au mois d'octobre 2015, verront leur demande acceptée.» Au sujet du recrutement de nouveaux enseignants, la ministre considère que le taux 25% de réussite des enseignants aux épreuves écrites «est très acceptable par rapport à tout ce qui a été dit au moment du déroulement de l'examen». Sur plus de 1 million d'inscrits sur le site de l'Onec, 700 000 candidats ont déposé des dossiers et 145 000 ont été admis pour passer vers la deuxième épreuve de l'oral pour 28 000 postes. L'épreuve orale a pour objectif d'évaluer les capacités de communication. «L'objectif étant d'aller vers une école de qualité qui exige le recrutement de qualité basé sur des critères ». Parmi les candidats admis selon la ministre, 45% sont des enseignants contractuels ayant acquis de l'expérience. Pour expliquer le recours aux diplômés universitaires, la ministre a parlé du faible nombre de diplômés des écoles supérieures de l'enseignement, estimant que «les enseignants devraient déjà avoir une formation universitaire de base». Le département recourra aussi au recrutement de contractuels d'après la ministre pour certaines matières comme la musique et le dessin et qui connaissent, selon elle, un faible nombre de candidats.