Pourquoi la JS Kabylie ne fait plus recette ? C?est la grande question que se posent beaucoup d?observateurs qui suivent les pas du champion en titre au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou. Alors qu?à Omar-Hamadi, le leader mouloudéen faisait gradins combles et se laissait pousser des ailes par un public formidable, les Canaris ne faisaient pas le plein dans leur propre fief. Pourtant, Mouassa, longtemps contesté par une frange des supporters, a quitté le club laissant sa place à Moussa Saïb, toujours adulé et coté auprès des fans kabyles. L?équipe n?est pas au plus mal, bien au contraire puisqu?au soir de la 6e journée, elle occupe la seconde place du classement. Il est vrai que le jeu de l?équipe n?est pas encore au point, mais la machine kabyle demeure séduisante surtout avec un effectif riche en individualité dont quatre actuels internationaux (Zazou, Zafour, Belkaïd et Raho). Où est donc le problème ? Il y a eu certes des tracts, lors de la venue de l?USMA, appelant au boycott des matches du club, mais cela n?explique pas tout. Une chose est certaine, la guéguerre que se livrent le clan Hannachi et la Coordination des villages et communes de Tizi Ouzou sous la férule de Mustapha Mazouzi, n?est pas pour arranger les affaires de la JSK qui se trouve soudainement otage de divergences politiques qui débordent. Les fans kabyles nous ont habitués à mieux et à une forte présence auprès de leur équipe loin de toute lutte partisane. Du moment que le slogan en Kabylie est le même : «Anarraz ouala anek?nou», à quoi bon s?attaquer aux symboles, et la JSK en est un. Ne l?oublions pas.