La maire de Clay, une petite commune de Virginie occidentale dans l'est des Etats-Unis, a démissionné hier mardi après avoir commenté une publication raciste décrivant la Première dame Michelle Obama comme «un singe en talons». «Ce sera rafraîchissant d'avoir une Première dame élégante, belle et pleine de dignité à la Maison Blanche. J'en ai marre de voir un singe en talon», aurait écrit sur sa page Facebook Pamela Ramsey Taylor, qui travaille dans le comté de Clay, en réaction à l'élection de Donald Trump. Cette attaque ciblant l'épouse du premier président noir des Etats-Unis, Michelle Obama, a visiblement enchanté la maire de la commune qui a répondu sur le réseau social : «Tu me fais plaisir Pam». Faisant face à une pluie de critiques, l'édile a ensuite présenté sa démission, selon une chaîne de télévision locale. Pamela Ramsey Taylor a elle été remplacée à la tête de l'ONG locale dont elle était la directrice. La publication et ses commentaires ont depuis été effacés. Une pétition réclamant d'évincer les deux femmes avait rassemblé plus de 160.000 signatures sur le site www.thepetitionsite.com. Dans un communiqué envoyé au Washington Post, la maire a présenté des excuses, affirmant : «Je n'avais pas du tout l'intention d'être raciste dans mon commentaire». Marrakech : un premier prix pour une ville algérienne l Le ksar de Tafilelt, sis à Béni-Isguen (Ghardaia), a obtenu, lundi dernier à Marrakech, le 1er prix de ville durable. Le ksar de Tafilelt, qui a été considéré comme une expérience humaine très particulière dans le Sahara et une éco-ville du désert, a obtenu plus de 600 voix des professionnels du monde, pour avoir allié l'architecture, le développement durable, la préservation de l'environnement et le cadre de vie. Afrique du Sud : deux Blancs avaient tenté d'enfermer un Noir dans un cercueil Deux Sud-Africains blancs qui avaient tenté d'enfermer un jeune noir dans un cercueil ont été maintenus aujourd'hui en détention par la justice jusqu'en janvier, lors d'une audience qui a rassemblé des centaines de manifestants dénonçant le racisme. «Vous ne demandez plus votre libération sous caution, vous serez maintenus en détention jusqu'au 25 janvier 2017», date de la prochaine audience, a indiqué le juge Jongilizwe Dumehleli du tribunal de Middelburg (nord-est). Accusés d'agression et de tentative de coups et blessures, Willem Oosthuizen et Theo Martins Jackson, tous deux âgés de 28 ans, ont brièvement comparu dans une salle d'audience pleine à craquer, en présence de la victime. Les deux hommes ont été interpellés lundi suite à l'indignation générale provoquée par la publication sur internet d'une vidéo de l'incident, qui s'est déroulé le 17 août.On y voit la victime, Victor Mlotshwa, allongé vivant dans un cercueil posé à même le sol. Un des accusés tente de le fermer de force, tandis que la victime gémit et essaie coûte que coûte de l'en empêcher. Dans un entretien à la chaîne Enca, Victor Mlotshwa a donné des détails sur les circonstances de l'incident. «J'étais en retard, j'ai pris un raccourci pour aller à Middelburg. Ils m'ont accusé d'être entré par effraction sur leurs terres. Ils m'ont tabassé et attaché puis emmené dans une ferme voisine», a expliqué le jeune homme revêtu d'un T-shirt aux couleurs du Congrès national africain (ANC), le parti au pouvoir. «Et là-bas, ils m'ont mis dans le cercueil», a-t-il poursuivi. New York : 5e avenue, l'artère commerçante la plus chère au monde l La 5e avenue à New York conserve, pour la troisième année consécutive, sa place d'artère commerçante la plus chère au monde, devançant Causeway Bay, sur l'île de Hong Kong, et les Champs Elysées à Paris, selon une étude. La célèbre rue new-yorkaise avait ravi la première place à sa rivale de Hong Kong en 2014, après deux ans de suprématie de l'artère asiatique. Les deux quartiers restent largement devant leurs concurrents, avec des loyers moyens respectifs de 29.065 dollars au mètre carré pour New York (soit environ 27.000 euros, au taux de change actuel) et 27.884 dollars par mètre carré pour Hong Kong. Leurs valeurs locatives sont deux fois plus élevées que celles des autres rues principales partout ailleurs dans le monde, selon un communiqué diffusé ce matin au salon de l'immobilier commercial qui se tient cette semaine à Cannes. Les deux villes enregistrent toutefois cette année un recul, les grandes marques internationales rationalisant leurs parcs de magasins au profit de leurs sites de vente en ligne. La 5e avenue a ainsi vu le montant moyen de ses loyers commerciaux reculer de 14% par rapport à 2015. C'est la première fois depuis la fin de la crise financière que l'artère new-yorkaise enregistre une telle baisse. En cause : les marques et distributeurs cotés à Wall Street sont poussés par les marchés dans une course au profit, qui les incite à fermer leurs magasins les moins rentables, une tendance qui affecte la plupart des grandes artères commerçantes américaines. Cameroun : un alcool artisanal tue 21 consommateurs l Vingt-et-une personnes sont mortes au Cameroun après avoir consommé de l'«odontol», une boisson locale très alcoolisée et réputée dangereuse, a rapporté hier mardi la radio d'Etat. Dans l'est du Cameroun, on a «déjà enregistré 21 victimes» dans les arrondissements de Mindourou (18 morts) et Abong-Bang (3) après la consommation «d'un maudit breuvage appelé «odontol», a rapporté la Cameroon radio television (CRTV). Des femmes figurent parmi les victimes, selon la radio. A l'hôpital d'Abong-Bang, 22 personnes sont internées après la consommation de cette boisson locale très prisée notamment des villageois de l'est, du sud et du centre du pays, de même source. «Quand je vous vois, mes yeux commencent à tourner», a témoigné sur la CRTV, Angeline, une des consommatrice internée après avoir ingurgité, selon ses dires, «deux verres» d'odontol. Les autorités des zones concernées ont annoncé l'interdiction de la production et de la commercialisation de ce breuvage produit et vendu généralement dans le circuit informel. L'odontol est produit à base de vin de palme, de sucre et d'une écorce d'arbre. Il est bon marché, attirant les petites bourses qui ne peuvent s'offrir plusieurs bières ou du whisky vendu dans les commerces. Ce n'est pas la première fois que des morts sont enregistrés dans le pays après la consommation de cette boisson. Etude : l'hypertension explose dans le monde l Le nombre de personnes souffrant d'hypertension dans le monde a doublé au cours des 40 dernières années, pour atteindre plus d'un milliard de personnes, dont la plupart vivent dans des pays en développement et la moitié en Asie, selon une étude publiée ce matin. Alors que l'hypertension frappait principalement les pays riches en 1975, la situation a radicalement changé depuis avec un développement spectaculaire du phénomène dans les pays à bas et à moyens revenus. Selon l'étude publiée dans la revue médicale britannique The Lancet, le nombre d'hypertendus, c'est-à-dire de personnes ayant une tension artérielle supérieure à 140/90 mmHg (millimètres de mercure) est passé de 594 millions en 1975 à plus d'1,1 milliard en 2015, en raison d'une forte hausse du phénomène en Asie du sud et en Afrique subsaharienne. «L'hypertension est le principal facteur de risque des accidents vasculaires cérébraux (AVC) et des maladies cardiovasculaires et tue environ 7,5 millions de personnes chaque année dans le monde, principalement dans les pays en développement», souligne le Pr Majid Ezzati, principal auteur de l'étude. Selon des travaux récents mentionnés par les chercheurs, le risque d'infarctus et d'AVC pourrait doubler chaque fois que la pression systolique (le chiffre le plus élevé) augmente de 20 mmHg et la pression diastolique (le chiffre le plus bas) de 10 mmHg. USA / New York : le nom Trump disparaît de trois façades d'immeubles l Le nom Trump n'a jamais résonné si fort à travers les Etats-Unis, mais quelques luxueux immeubles new-yorkais ont préféré s'en débarrasser pour ne pas risquer d'offenser leurs locataires. La société Equity Residential, gestionnaire de trois de ces immeubles aux sols de marbre et bénéficiant de belles vues sur la rivière Hudson, dans le quartier de l'Upper West Side, a décidé de les débaptiser et de retirer les grandes lettres dorées «Trump Place» ornant leur façade, a indiqué hier mardi un porte-parole. «Nous sommes en train de changer le nom des bâtiments situés aux 140, 160 et 180 Riverside», a indiqué Marty McKenna. Ils porteront désormais pour nom leur adresse, tout simplement. «Avec une identité plus neutre, les bâtiments seront attractifs pour les résidents actuels comme pour ceux à venir», a-t-il expliqué. La décision de renommer ces prestigieux bâtiments, où les studios se louent à partir de 3.000 dollars par mois, a été prise après le lancement d'une pétition en octobre par des résidents qui ne voulaient plus être associés au nom de Donald Trump. Dans cette pétition initiée alors que personne ne croyait vraiment à une victoire du magnat de l'immobilier à la présidentielle, ils affirmaient que le «traitement effrayant des femmes par Trump, son passé raciste, ses attaques contre les immigrés ou ses blagues sur les handicapés» étaient «contraires aux valeurs» de leur foyer, et faisaient «insulte» au personnel de ces immeubles, pour la majorité d'origine étrangère.