Réhabilitation n Les raisons de la fermeture de ces structures sont liées à la dégradation des locaux pour certaines d'entre elles ou le départ à la retraite de l'infirmier qui assure les activités de soins pour d'autres. Au moins 23 salles de soins de proximité réparties sur différents villages de cette wilaya sont fermées momentanément en attendant leur réhabilitation et/ou leur dotation en personnel paramédical. Pour le seul établissement public de santé de proximité (EPSP) de Ouaguenoun qui compte 40 salles de soins, 7 n'assurent plus le service de soins ou de consultations médicales au profit des populations rurales en raison ou de la dégradation des locaux ou du départ à la retraite de l'infirmier, a-t-il précisé. Au niveau de l'EPSP de Boghni duquel dépendant 56 unités, 6 sont fermées en attendant leur réhabilitation par les services des APC desquelles elles dépendent ou l'affectation d'un infirmier par la direction de la santé et de la population, a-t-il signalé. 3 autres structures ont subi le même sort au niveau de l'EPSP des Ouacifs qui renferme 39 salles de soins et 5 autres pour le secteur d'Azazga qui gère 52 unités, a-t-il fait savoir, tout en évoquant 2 autres cas de mise à l'arrêt concernant la région de Draâ Ben Khedda où 49 salles sont implantées, et ce, pour des motifs similaires. Les seuls EPSP qui ne comptent pas de structures fermées sont ceux d'Azeffoun (17 salles) et Larbaâ Nath Iraten (26 salles), a-t-il affirmé, soulignant que les chiffres ne sont pas connus pour le dernier établissement de la wilaya relevant de la daïra d'Iferhounène. Le Dr Estouati a assuré que la direction de la santé et de la population a la charge de doter les 279 salles de soins existantes au niveau de la wilaya en moyens humains et matériels y compris les produits médicaux, tandis que la réhabilitation et les travaux de mise à niveau sont pris en charge par les municipalités. En octobre dernier, une première vague d'infirmiers a été affectée aux EPSP en vue de les répartir sur les salles fermées pour absence de personnel médical, a-t-il soutenu, ajoutant qu'en plus de l'activité de soins, les établissements les plus reculés sont dotés d'un médecin généraliste permanent, tandis que dans d'autres des passages à raison de deux fois par semaine sont prévus dans l'objectif de rapprocher les consultations du citoyen. Une règle qui n'est pas toujours respectée dans certains EPSP où les consultations médicales se font uniquement au niveau des polycliniques tandis que les salles de soins se contentent d'assurer le service minimum comme le changement de pansement et la prise de tension artérielle, a-t-on signalé au niveau de certaines localités comme Boudjima dépendant de l'EPSP de Ouaguenoun. A ce sujet, le chef de service de la prévention a déclaré que des équipes de la DSP effectuent des sorties d'inspection sur le terrain pour s'assurer du bon fonctionnement des établissements de santé publique, notamment les salles de soins. Des sanctions sont prises à l'encontre des directeurs des EPSP en cas de mauvaise gestion et de dépassements, a-t-il souligné. R. L./APS