Yémen : gouvernement l Les rebelles au Yémen ont annoncé lundi avoir unilatéralement formé un gouvernement «de Salut national» au moment où le médiateur de l'ONU tentait de relancer ses efforts de paix dans ce pays, déchiré par la guerre depuis 20 mois. Ce gouvernement de 42 membres, dirigé par Abdel Aziz Ben Habtour, risque de provoquer la colère des autorités du président Abd Rabbo Mansour Hadi, en guerre contre les rebelles chiites Houthis depuis leur coup de force en 2014. Il pourrait être perçu comme un signe de défi à l'ONU et à Washington, qui ne cessent de prôner «un gouvernement d'union nationale» incluant des rebelles et des représentants du camp Hadi. Haïti : présidentielle l Jovenel Moïse, déclaré vainqueur de la présidentielle haïtienne dès le premier tour, selon les résultats préliminaires annoncés lundi soir par le Conseil électoral provisoire (CEP), a appelé les Haïtiens à s'unir pour relever le pays. Le candidat choisi par l'ex-chef de l'Etat Michel Martelly pour représenter son parti PHTK (Parti haïtien Tet kale), a remporté l'élection présidentielle au premier tour avec 55,67% des voix. Jude Célestin, du parti Lapeh, arrive deuxième avec 19,52% des suffrages, tandis que Moïse-Jean Charles engrange 11,04% des votes et Maryse Narcisse, candidate de Fanmi Lavalas, 8,99%, selon Uder Antoine, un haut responsable du Conseil électoral provisoire (CEP). Corée du Sud : politique l La présidente sud-coréenne Park Geun-Hye, engluée dans un retentissant scandale de corru-ption, s'est dite prête mardi à quitter le pouvoir avant la fin de son mandat prévue début 2018, et annoncé qu'elle s'en remettrait au Parlement. «Quand les parlementaires auront déterminé les conditions d'une passation qui minimise la vacance du pouvoir et le chaos dans la conduite des affaires, je partirai», a-t-elle affirmé dans un discours télévisé. Cette annonce inattendue est interprétée comme une tentative de la présidente d'éviter l'humiliation d'une procédure de destitution qui est de plus en plus menaçante. Afrique du Sud : fronde l Le président sud-africain Jacob Zuma a fait face lundi à une fronde sans précédent au sein de son parti, où trois ministres ont réclamé sa démission en s'inquiétant des effets électoraux potentiellement désastreux des affaires de corruption qui le visent. La direction du Congrès national africain (ANC, au pouvoir) a débattu à huis clos dans un hôtel de Pretoria de l'avenir de son leader et chef de l'Etat, dont le mandat doit s'achever en 2019. Le parti n'a pas communiqué sur l'issue de cette réunion au sommet mais annoncé, lundi soir, la tenue d'une conférence de presse mardi à 14H00 (12H00 GMT).