Résumé de la 1re partie n Le premier fait sanglant se déroula à Wavre, dans la province belge du Brabant, le 30 septembre 1982. Un policier communal fut tué d'une balle dans la tête par l'un des braqueurs. L'alerte générale ayant été donnée par les forces de l'ordre, les braqueurs furent retrouvés par deux gendarmes de la BSR dans une allée de la forêt de Soignes. Là survint une nouvelle fusillade au cours de laquelle les deux gendarmes furent sérieusement touchés et laissés pour morts. Rescapés par miracle, les deux gendarmes, Roland Campine et Bernard Sartillot, déclareront ultérieurement avoir eu l'impression d'affronter des collègues, faisant référence à la façon de dégainer et de tirer des gangsters. L'adjudant-chef Campine dira avoir cru reconnaître un gendarme du nom de Madani Bouhouche à l'arrière du véhicule des auteurs. Bouhouche, un nom qui reviendra dans d'autres affaires. Un témoin de la fusillade de la forêt de Soignes reçut, le jour même, un appel téléphonique au cours duquel il luifut conseillé de se taire... Les auteurs avaient-ils eu accès au fichier d'immatriculation des véhicules ? La VW Santana utilisée par les tueurs sera découverte le lendemain des faits, incendiée en forêt de Soignes. Les témoins de l'agression de l'armurier furent de peu d'utilité. Dekaize décrivit un des agresseurs. Un nouveau meurtre fut commis à Beersel le 23 décembre 1982. Cette nuit-là, le concierge d'une auberge située dans les dépendances du château de Beersel, fut exécuté dans sa chambre de cinq balles de calibre 22LR. Agée de 72 ans, la victime, José Vanden Eynde, conservait dit-on des contacts avec la vieille extrême-droite. Un nouveau crime inexpliqué survint à Mons le 9 janvier 1983. Dans le coffre de son véhicule de service, les policiers découvrirent le corps d'un taximan bruxellois, Constantin Angelou, exécuté de quatre balles de 22LR et délesté de sa recette, soit environ 10.000 francs belges (250 euros). L'expertise balistique confirmera que l'arme utilisée était la même que celle de Beersel, deux semaines plus tôt. Le premier braquage «classique» des Tueurs eut lieu à Genval le 11 février 1983. Ils portaient des masques de carnaval. A suivre