Afghanistan : sécurité l Deux chefs talibans ont été tués au cours d'une frappe aérienne des forces afghanes vendredi visant un repaire des insurgés dans la province agitée de l'Helmand, au sud de l'Afghanistan, a annoncé samedi le ministère de la Défense. «La frappe a été menée grâce à des renseignements spécifiques dans le district de Musa Qala, tuant Ustad Toor Jan et Fridda Mohammad, et détruisant trois véhicules des insurgés», a indiqué le ministère dans un communiqué. L'armée a également conduit des opérations de bouclage et de ratissage dans le district voisin de Marja, capturant dix talibans et détruisant trois véhicules, ajoute le communiqué. Par ailleurs, trois éléments armés ont été tués et huit autres blessés au cours d'une autre opération dans la banlieue de Tarinkot, capitale de la province voisine d'Orozgân. Somalie : attentat l Au moins trois personnes ont trouvé la mort et une autre blessée vendredi après qu'un kamikaze s'est fait exploser à Kismayo, dans le sud de la Somalie. Le porte-parole du ministère somalien de la sécurité intérieure, Ahmed Arab, a déclaré aux journalistes que les trois morts comprenaient deux civils et le kamikaze. «Les éléments d'Al-Shebab ont mené l'attentat suicide à Kismayo cet après-midi et ont tué deux femmes civiles et ont blessé un soldat», a confirmé M. Arab. Il a affirmé que les forces de sécurité resteraient vigilantes contre les insurgés qui ont mené des attaques contre des soldats du gouvernement et des centres sociaux. Il a ajouté que les forces gouvernementales travaillent en étroite collaboration avec les soldats de la paix de l'Union africaine pour éliminer les terroristes. Venezuela : arrestations l Au moins 155 civils ont été emprisonnés sur ordre de tribunaux militaires depuis le début de la vague de manifestations hostiles au président vénézuélien Nicolas Maduro, le 1er avril, a dénoncé vendredi l'ONG Foro Penal. Selon cette organisation de défense des droits de l'Homme, 260 personnes ont été jugées par l'armée, en violation de la Constitution qui prévoit que seuls les soldats doivent être présentés devant des tribunaux militaires. Parmi elles, 155 ont été envoyées en prison, les autres étant soient blanchies soient placées en liberté conditionnelle. La vague de manifestations hostiles au gouvernement socialiste, qui ont souvent dégénéré en affrontements avec les forces de l'ordre et en pillage, ont fait en six semaines 38 morts et des centaines de blessés, selon le parquet. Guinée-Bissau : crise l Le Conseil de sécurité des Nations unies s'est dit profondément préoccupé par la poursuite de la crise politique et institutionnelle en Guinée-Bissau en raison de l'incapacité des acteurs politiques à parvenir à une solution durable et consensuelle. Dans une déclaration publiée vendredi soir, les membres du Conseil de sécurité ont souligné «la nécessité d'un soutien et d'un engagement continus de la communauté internationale pour soutenir les efforts régionaux en vue de résoudre l'impasse politique», en demandant aux parties prenantes bissau-guinéennes de s'abstenir de mesures susceptibles d'accroître les tensions et d'inciter à la violence et de respecter strictement l'Accord de Conakry et la feuille de route de la Cédéao. Ils ont invité le président José MarioVaz à nommer un Premier ministre dont la sélection respecte les dispositions de l'accord de Conakry.