Moyens n Toutes les conditions sécuritaires, psychologiques et logistiques ont été réunies pour la réussite de l'examen du baccalauréat de la session de juin 2017. C'est ce qu'a assuré hier dimanche la ministre de l'Education nationale lors d'une session de formation algéro-tunisienne, tenue à Tipasa. Nouria Benghebrit a assuré que les services de son département, au même titre que les services concernés de toutes les wilayas du pays, «sont fins prêts», et ont réuni toutes les conditions sécuritaires, psychologiques, et logistiques nécessaires pour le bon déroulement des épreuves du baccalauréat de la session juin 2017, qu'elle a qualifié de crucial. Les conseillers d'orientation travaillent de pair avec les staffs administratif et pédagogique en vue de booster le moral des élèves candidats à cet examen, de façon à les garder concentrés et à leur apprendre à éviter les pièges de la précipitation notamment, a-t-elle ajouté. Au sujet des retards et de l'interdiction faite aux élèves d'entrer aux centres des examens après 9h (matin), la ministre de l'Education nationale a d'abord appelé au respect des horaires des examens, avant d'affirmer que cette mesure s'inscrit au titre des procédures de sécurisation des épreuves. Elle a, en outre, souligné la mobilisation des walis pour assurer le transport de tous les élèves candidats résidants dans des zones reculées. La semaine dernière, la ministre, a dévoilé les mesures du gouvernement pour sécuriser le bac 2017. Objectif : éviter la répétition du scandale de la fraude qui a entaché cet examen en 2016. Parmi ces mesures figurent notamment l'interdiction des portables dans les salles d'examen et l'utilisation de brouilleurs de portables et de caméras de surveillance. Les «retards ne sont pas admis» le jour de l'examen, avait prévenu la ministre qui a signalé que les portables et tout autre moyen de communication (oreillettes, Bluetooth et autres) devront être déposés à l'entrée du centre dans une salle aménagée à cet effet. Elle a révélé également l'existence d'«un plan de sécurisation des sites», «sans recourir au blocage des réseaux sociaux», «la réhabilitation du siège régional de l'Office national des examens et concours d'Alger, et enfin la réduction du nombre de centres où sont gardés les sujets des épreuves». La ministre avait indiqué aussi que des sujets de réserve seront élaborés pour combler les lacunes enregistrées l'année dernière. Elle a rassuré les candidats en affirmant que les mêmes mesures adoptées lors des précédentes sessions demeureront en vigueur lors de la session 2017. Elles consistent à proposer deux sujets au choix pour chaque épreuve de l'examen et le maintien des 30 minutes supplémentaires pour chaque épreuve.