Agriculture - La nouvelle mesure préconisée par les pouvoirs publics et portant accompagnement des maïsiculteurs incite au développement de la production et à la promotion de la filière dans les régions du Sud. C'est ce qu'a indiqué hier mercredi un groupe de professionnels du secteur agricole dans la wilaya d'Adrar. Favorablement accueillie par les agriculteurs de la région, cette mesure consiste en la désignation de l'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), comme seul organisme habilité, pour l'accompagnement des activités des maïsiculteurs par le biais de la coopérative des céréales et légumes secs (CCLS), a expliqué à l'APS le secrétaire général de la Chambre de l'Agriculture de la wilaya d'Adrar. M. Abdelkader Hamdou a expliqué que cette mesure incite, dans le fond, au développement de cette filière agricole à haute importance économique, à travers l'extension des superficies consacrées à la culture du maïs et l'encouragement des agriculteurs pour s'impliquer dans cette nouvelle filière céréalière. Pour le SG de la Chambre de l'agriculture, la maïsiculture est devenue une option économique pour les agriculteurs d'Adrar, vu les coûts élevés de la production du blé. Le président du conseil interprofessionnel des céréales d'Adrar, Abdallah Oum El-Ghith, a salué, pour sa part, cette mesure qui intervient en réponse aux recommandations issues de la récente réunion regroupant les agriculteurs de la wilaya d'Adrar et au cours de laquelle ces derniers se sont dits prêts à dynamiser cette activité agricole et économique. La Direction des services agricoles d'Adrar a, de son côté, indiqué que les dispositions liées aux mécanismes organisationnels relatifs à la mise en œuvre de ces orientations font l'objet d'un examen au niveau central. Sid-Ahmed Aldjoumi, exploitant agricole d'un périmètre dans la commune de Zaouiet-Kounta, s'est félicité de cette décision qualifiée de «stimulante» et de «rassurante» pour l'avenir de la maïsiculture dans la région. Cet avis est également partagé par d'autres agriculteurs, dont Mohamed Reguadi (Adrar) qui a appelé à hâter l'application de cette nouvelle disposition, surtout, dit-il, que «nous approchons de la prochaine saison des labours- semailles». Les maïsiculteurs d'Adrar fondent, néanmoins, de larges espoirs sur la réunion des conditions de développement de ce segment cultural, notamment la révision à la hausse du prix du soutien de l'Etat sur le quintal de maïs, pratiqué durant les saisons précédentes, et ce en raison des coûts de production élevés.