Désignation - C'est fait ! Enrico Fabbro est désormais le nouvel entraîneur de la JSK. Le président des Canaris, Hannachi, n'a eu aucune peine à convaincre l'Italien de revenir. Pourtant, tout le monde se rappelle de la mésaventure rencontrée par le technicien transalpin lors de son premier passage chez les Canaris en 2012-2013. Il faut savoir que la direction de la JSK avait jeté, dans un premier temps son dévolu, sur l'ancien coach de l'USM Alger, Adel Amrouche, mais ce dernier avait décliné l'offre kabyle. Ensuite, elle a pris attache avec l'ancien entraîneur de l'équipe, Azeddine Aït Djoudi pour prendre en main la barre technique des Jaune et Vert, laissée vacante depuis le limogeage de Rahmouni et Moussouni, mais devant l'hésitation de l'actuel entraîneur du club marocain de l'Olympique Khouribga, les dirigeants du club le plus titré se sont rabattus sur le technicien italien, Enrico Fabbro. Ce dernier, avait fait, pour rappel, un passage de cinq mois à la tête de la barre technique des Canaris du Djurdjura en 2012-2013, avant d'être remercié. Le président Hannachi a trouvé un accord avec le coach italien, qui a vite, selon des indiscrétions, accepté l'offre du boss de la JSK en dépit de tout ce qu'il avait enduré avec les dirigeants kabyles, qui l'avaient poussé à quitter ses fonctions. Le technicien italien, dont le CV est loin d'être étoffé, a donc constitué une solution de rechange pour le boss kabyle. Ainsi et selon une source proche des affaires de la JSK, Enrico Fabbro, rejoindra directement l'équipe à Gammarth dès demain pour assurer la préparation des camarades d'Asselah. A rappeler que le technicien italien s'était fait un nom en Algérie avec le MC Alger entre 2006 et 2008, remportant la Coupe d'Algérie en 2007 et la Supercoupe d'Algérie la même année. La JSK, réputée jadis pour sa stabilité, notamment sur le plan technique, ce qui lui a permis sous la houlette des entraîneurs Mahieddine Khalef et du Polonais Stefan Zywotko, de rafler plusieurs titres lors de la décennie 1980, a changé complètement d'attitude depuis plusieurs années. Le président Mohand-Chérif Hannachi est en train même de battre un triste record en matière d'entraîneurs engagés, puisque le changement de coach est devenu monnaie courante sous sa présidence.Par ailleurs, les Canaris devraient rallier par bus ce matin la ville d'Annaba où ils passeront la nuit avant de poursuivre leur voyage en direction de la capitale tunisienne et de rejoindre le lieu du stage à Gammarth pour un séjour de deux semaines. La direction du club kabyle continue à faire dans le rafistolage et dans l'improvisation. Du bricolage qui n'est pas fait sans se répercuter sur l'équipe. Hannachi, qui a raté son mercato et qui se heurte au refus de techniciens locaux, semble plus que jamais dans une situation inconfortable. Malgré cela, le premier responsable du club le plus titré du pays fait comme si de rien n'était. Sa seule stratégie est de sauver, à chaque fois, sa tête. Les répercussions sur son équipe semblent être le dernier de ses soucis.