«Paie et va-t-en», «A jamais!» : la presse espagnole se montrait sans pitié ce jeudi matin au lendemain de l'annonce du départ de l'attaquant international brésilien Neymar du FC Barcelone, probablement pour le PSG, pour un montant record de 222 millions d'euros. Neymar «s'en va pour l'argent. Seulement pour l'argent», constate, amer, Sport, journal qui se consacre au Barça, dont la Une est barrée d'un énorme «Hasta nunca!» (A jamais!). Le départ du Brésilien n'est que «l'intersection fatale de deux facteurs diaboliques : l'argent du Qatar (le fonds d'investissement QSI est propriétaire du PSG, NDLR) et l'ambition monétaire et sportive des Neymar», un entourage «toxique», analyse le journal. «Neymar n'a pas été recruté par un club mais par un Etat, une dictature accusée de financer le terrorisme qui ne sait plus quoi faire de son argent et achète tout ce qui lui fait envie, y compris les personnes», assène le quotidien. «Neymar part comme il est venu, d'embrouille en embrouille, et les poches pleines», estime El Pais, le journal le plus lu du pays, évoquant son transfert au Barça en 2011 qui a valu des poursuites en justice au joueur brésilien comme au club catalan. Le départ de «l'un des trois meilleurs joueurs du monde» pourrait toutefois se transformer en «opportunité» pour le Barça après une mauvaise saison, en permettant à l'équipe de se «rééquilibrer», veut croire Sport. «Neymar s'en va pour que le Barça revienne», conclut le journal.