Résumé de la 6e partie Dahmer semblait ne plus se contrôler, il faisait beaucoup moins attention et tuait de plus en plus souvent. Dahmer lui fit des avances sexuelles. Tracy commença à lutter quand Dahmer referma des menottes sur son poignet droit. Quand Dahmer alla chercher un couteau, Tracy se précipita comme il le pouvait vers la porte, qui n'était pas fermée à clé. Dahmer essaya de le ramener à l'intérieur. Ils commencèrent à se battre. Dahmer reçut un coup sur la tête qui le projeta à terre. Tracy courut dans le couloir et sortit de l'immeuble. Les officiers de police Muller et Rauth faisaient leur patrouille de nuit sur Kilbourn Avenue et, lorsqu'ils parvinrent sur la 25e Rue, Tracy Edwards les supplia de s'arrêter. Terrifié, il expliqua aux policiers qu'un homme avait essayé de le tuer. Les policiers tentèrent d'enlever les menottes du poignet d'Edwards, mais leurs clés n'étaient pas les bonnes. Aussi, Mueller et Rauth escortèrent Edwards jusqu'à l'appartement de Dahmer, au 213. La porte fut ouverte par Dahmer, blanc et blond. L'intérieur de l'appartement était propre et ordonné. Dahmer reconnut que les menottes étaient bien à lui et désigna sa chambre à coucher, expliquant que les clés devaient être sur la commode. A ce moment-là, les policiers pensaient encore être en présence d'une querelle d'homosexuels qui avait failli mal tourner, rien de plus... Mais, dans la chambre de Dahmer, les officiers de police trouvèrent un couteau de boucher présentant des traces de sang, ainsi que 74 polaroïds montrant des hommes «dans des activités homosexuelles» (sic). Certaines de ces photos présentaient des hommes morts. Sur plusieurs d'entre elles, les corps étaient démembrés et mutilés. L'officier Mueller réalisa que les photographies avaient été prises dans la chambre. Dahmer, toujours calme, dit : «Je viens de perdre mon boulot, vous savez. Je voudrais bien boire une putain de bière.» L'un des policiers ouvrit alors le réfrigérateur... et se mit à hurler. Il y avait une tête coupée à l'intérieur. Dahmer tenta de s'enfuir mais les deux policiers le plaquèrent au sol et lui passèrent les menottes. Leurs collègues continuèrent à fouiller l'appartement et firent d'horribles découvertes. La porte qui menait à la chambre à coucher et à la salle de bains avait été équipée d'un verrou. Une boîte de bicarbonate de soude dans le réfrigérateur absorbait difficilement l'odeur de décomposition de la tête coupée. Dans le frigo, il y avait trois autres têtes, côte à côte dans des sacs plastiques fermés, ainsi qu'un c?ur. Anne E. Schwartz, la journaliste qui fut la première sur les lieux, décrit ce qu'elle vit dans son livre The Man Who Could Not Kill Enough : «...au fond du placard, il y avait une marmite métallique qui contenait des mains et des pénis décomposés. Sur l'étagère, il y avait deux crânes. Dans le placard, il y avait aussi des récipients d'alcool, du chloroforme et du formaldéhyde, ainsi que des bocaux contenant des organes génitaux préservés dans du formaldéhyde...» (à suivre...)