Résumé de la 7e partie Dans la chambre de Dahmer, les officiers de police trouvèrent un couteau de boucher présentant des traces de sang, ainsi que des photos montrant des hommes «dans des activités homosexuelles». Trois autres crânes furent trouvés dans une commode. Une penderie contenait un squelette complet, des scalps humains desséchés et des organes génitaux. Dans une boîte, il y avait deux autres crânes. Dans une cuve de 260 litres d'acide, la police trouva trois torses humains dans différents états de décomposition... Certains des polaroïds avaient été pris par Dahmer alors qu'il démembrait ses victimes. «L'un représentait la tête d'un homme dans un évier. Un autre montrait une victime incisée du cou à l'aine, comme un cerf étripé après la chasse, avec une coupure si nette qu'on pouvait voir l'os pelvien.» Certaines de ses photos montraient ses victimes avant qu'il ne les tue, dans diverses poses érotiques, ou lors de séances de «bondage». On trouva également des cartes de crédit, des permis de conduire et des cartes d'identité ayant appartenu aux victimes de Dahmer. Il n'y avait aucune nourriture dans le réfrigérateur, rien que des condiments. Bien que Dahmer semblait se nourrir de ses victimes, au moment de son arrestation, il était très mince. Le 25 juillet 1991, Dahmer fut inculpé de quatre homicides volontaires et sa caution fut fixée à un million de dollars, comptant. Le 4 août, la police retourna la terre dans le jardin de la maison d'enfance de Dahmer à Bath et découvrit des fragments d'os humains. Le 6 août 1991, la caution de Dahmer passa à 5 millions de dollars lorsque huit accusations de meurtre supplémentaires furent ajoutées aux précédentes. Finalement, le 22 août, Dahmer fut accusé de 15 meurtres. La plus longue phrase que Dahmer murmura durant l'audience préliminaire fut : «Je comprends, votre honneur», lorsque le juge lui demanda s'il comprenait les charges retenues contre lui. Le 22 août 1991, Dahmer plaida «non-coupable pour cause d'aliénation mentale». Le 13 juillet 1992, Dahmer ignora les conseils de son avocat et changea de défense. Il plaida coupable. Selon Don Davis, dans son livre The Milwaukee Murders, «la déclaration de Dahmer retourna complètement l'affaire. A présent, au lieu d'avoir à prouver que cet homme n'avait pas commis ces meurtres, l'avocat Gerald Boyle devait dérouler l?une des plus sanglantes tapisseries jamais vues dans un tribunal américain. Sa tâche était de convaincre le jury que Dahmer était fou, parce que seul une personne dérangée aurait pu faire ce qu?il avait fait». Deux enquêteurs lurent tour à tour la confession de 160 pages de Dahmer. C'était un catalogue de perversions sexuelles. Le détective Dennis Murphy déclara que Dahmer «ressentait une immense culpabilité en raison de ses actions. Il se sentait complètement mauvais». Mensonge ou vérité, cela prouve qu'il était conscient de la gravité de ses actes. Ensuite, il cita la propre confession de Dahmer : «Il est difficile pour moi de croire qu?un être humain a pu faire ce que j'ai fait, mais je sais que je l?ai fait.» Dahmer déclara que sa peur d'être arrêté avait été balayée par l'excitation de contrôler complètement sa victime. La bataille des psychiatres pour savoir si Dahmer était ou non responsable légalement (et donc capable de contrôler ses actes) sembla embrouiller le jury. (à suivre...)