Bilan - Quelque 10 200 véhicules sont sortis des chaînes de fabrication de l'usine de Tiaret depuis octobre 2014... C'est ce qu'a annoncé hier le général Smaïl Krikrou, directeur de la Société algérienne de développement de véhicules Mercedes-Benz (SAFAV/MB) d'Aïn Bouchekif. Intervenant à l'occasion de la cérémonie de livraison d'un nouveau lot de véhicules au profit du ministère de la Défense nationale et d'autres organismes, le responsable a indiqué que 40 % de cette production sont composés de véhicules tout-terrain de Classe G et 60 % sont des véhicules de type Sprinter. L'usine d'Aïn Bouchekif a produit, depuis son inauguration, en octobre 2014 par le vice-ministre de la Défense nationale et chef d'état-major de l'ANP, le général de corps d'armée Ahmed Gaïd Salah, 40 types de véhicules répondant aux différentes fonctions. Ce nouveau lot de véhicules est destiné essentiellement aux différentes unités du MDN, à la Protection civile, à la DGSN, au groupe Sonatrach, à des entreprises privées et à des particuliers. Le général Krikrou a, par ailleurs, rappelé que le staff exerçant à la société est à cent pour cent algérien en plus de trois étrangers représentant le partenaire allemand Daimler, qui s'occupent du contrôle de la qualité. Il a signalé l'ouverture d'une unité de distribution et de commercialisation à Tiaret relevant de la Société algérienne de distribution et de commercialisation et services après-vente SUV de la marque Mercedes- Benz de Rouiba. «La mission de cette dernière est la promotion, la commercialisation des véhicules et des pièces de rechange tout en assurant le service après-vente. D'autres unités seront créées au niveau de tout le territoire national», a-t-il ajouté. Par ailleurs, le directeur de SAFAV/MB a mis l'accent sur la production d'autres gammes de véhicules, dont des camions-citernes destinés à la lutte contre les incendies, des grues, des véhicules sous forme d'ateliers mobiles destinés aux PME et aux bénéficiaires des dispositifs de l'ANSEJ et de la CNAC, des véhicules destinés aux laboratoires de la police scientifique et d'autres d'intervention des services de la Gendarmerie nationale. Il a également indiqué à la presse que le taux d'intégration est de l'ordre de 20 à 25 %, déplorant à ce sujet la faiblesse de la sous-traitance qui n'arrive pas à répondre aux besoins de l'usine en pièces détachées et autres accessoires pour atteindre un taux plus élevé d'intégration. Le général Krikrou a ajouté que les opérations d'assemblage et de montage des véhicules se font à 100 % au sein de l'usine et il est attendu de passer à l'étape suivante programmée dans le cadre de l'investissement pour assurer sur place les travaux de peinture, puis de soudure.