Les plats les plus préparés à El-Oued sont entre le traditionnel et le moderne : o Djari (chorba) ou d?chicha d?orge, de blé, frik ; o Malsouka (bourek) ; o Margua (deuxième plat) ; o Doubara (pois chiches ou fèves secs gonflés à la bicarbonate de soude puis bouillis et mixés avec de l?huile, du concentré de tomates, du sel, du vinaigre, de l?ail, des épices, harissa, poivron vert et le «mangoue» (les poivres piquants ) ; o Khamira ou rekhssasse (pain traditionnel cuit au tadjine), Quelques familles prennent du thé au ftour, car il facilite la digestion, d?autres préparent le jus du palmier «lagmi». Celui-ci doit être consommé sur-le-champ sinon il fera l?effet des boissons alcoolisées. Un autre jus est préparé, «ouazouaza», composé d?herbes, d?orge et de dattes. Brochettes, malfouf Il est sacré pour quelques familles de prévoir le premier jour des brochettes de viande ou de foie emballées dans une fine graisse «abrouk». Ce jour est connu par le nom de «key el argue». Cela donne au jeûneur plus de santé et l?aidera à résister au jeûne et ce tout le mois. Rupture du jeûne aux dattes De par son importance dans la consommation, la datte est considérée comme un produit nécessaire pour la rupture du jeûne accompagnée de lait ou de lben conformément à la sunna. Ces dattes sont consommées fraîches si le ramadan coïncide avec la saison de la cueillette sinon «malboza», dattes stockées dans de grands sacs en tissu comme «aoula» (provision) de l?année. Il est à noter que généralement les hommes mangent les dattes directement; en revanche, les femmes en font des «abboudes» sous forme de bâtons en pâte surtout les femmes des villages Ghamra et de Guemmar.