Acte La star du Real Zinédine Zidane, ambassadeur de l'ONU, appelle à «s'unir contre la pauvreté» avant le match de bienfaisance qu'il parraine avec son coéquipier Ronaldo au bénéfice du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), le 14 décembre à Madrid. C'est la deuxième édition du «match contre la pauvreté», vous espérez pouvoir l'inscrire au calendrier ? Zinédine Zidane : Je ne sais pas si c'est possible mais en tout cas c'est la deuxième année. Si chaque année on peut organiser ce match, ce serait vraiment super. C'est en tout cas l'envie de tout le monde, de Ronaldo, de moi, du PNUD, de la FIFA et aujourd'hui du Real Madrid. Il faut s'unir contre la pauvreté, cela concerne la moitié de la planète. Ronaldo et vous, êtes tous deux issus de milieux modestes. Ce n'est pas un hasard si vous êtes sensibles au problème de la pauvreté ? Ce n'est pas un hasard, mais il y aussi des gens qui ont été privilégiés et qui font pas mal de choses. Mais c'est vrai que Ronaldo et moi on a dû parer aux difficultés jeunes parce qu'on n'habitait pas dans des quartiers faciles. Mais on nous a inculqué des valeurs qui sont restées et quand on a la possibilité d'aider les autres, on le fait. C'est tellement pénible de voir certaines choses à la télévision ou ailleurs. Quand je vois cela, je suis fier et heureux de pouvoir faire partie de cette campagne là. Moi, aujourd'hui, j'ai la chance d'être privilégié, et c'est sûr qu'il n'y a rien de plus fort que de pouvoir aider. On parle souvent des millions dans le football, c'est l'occasion de rendre un peu ? Oui, c'est un peu cela mais en même temps ce sont surtout les gens qui vont venir voir le match, c'est grâce à eux qu'on peut faire des choses. L'année dernière en Suisse (à Bâle, 1,5 million de francs suisses récoltés, 992 851 euros), le stade était plein. Ce sont donc les gens qui ont permis au match d'exister et surtout qui sont venus en aide aux autres. Après, tout le monde aide à sa manière et le fait comme il l'entend.