Résumé de la 7e partie Malek a décidé d?aller à l'étranger afin de poursuivre ses études. Sonia aurait aimé qu'il demande sa main auparavant. Ils se revoient pour la dernière fois : le lendemain, il doit prendre l'avion très tôt. Ils sont silencieux pendant un long moment, puis Malek parle. ? Je sais que tu es triste... Elle étouffe un sanglot. ? Mais tu sais que je t?aime et que je reviendrai ! Elle laisse couler ses larmes. Il la serre contre lui. ? Tu ne dois pas pleurer ! Mais lui aussi veut pleurer. Ils restent serrés l'un contre l?autre pendant un long moment, puis ils se détachent. ? Je te jure que je n?épouserai jamais une autre femme que toi ! ? Et moi, je t'attendrai ! ? Je te téléphonerai, je t?écrirai... Nous resterons constamment en contact ! Ils ne parviennent pas à se séparer. Mais il faut partir. ? Adieu, dit-elle. ? Non, au revoir, dit-il. Et chacun rentre chez lui. Ouarda, la mère de Sonia, comprend, au visage fermé de sa fille, que Malek va partir. ? Alors, lui dit-elle, il s?en va ? ? Oui, dit Sonia. Demain... ? Et que t'a-t-il dit, demande Ouarda. ? Qu'il m?aime et qu'il n'épousera que moi ! La brave femme a un gros soupir. ? Espérons qu?il est sincère et qu'il n'oubliera pas sa promesse. Le lendemain, Sonia a toujours le c?ur gros. Elle fait cours à l?heure où Malek s?envole, et elle a de la peine à retenir ses larmes. Elle est si accablée qu'elle rentre chez elle et ne retourne pas au collège. Vers seize heures, le téléphone sonne. Elle se précipite. C?est lui ! ? Tu es bien arrivé, demande-t-elle. ? Oui dit-il ! Et tu me manques déjà ! ? Et à moi, donc ! ? Tu m'appelleras ? ? Oui, le plus souvent possible ! Je t'écrirai aussi ! L'appel la réconforte et elle oublie en partie sa peine. Le lendemain, il l'appelle encore, puis un jour sur deux. Ouarda est contente : Malek est réellement épris de sa fille, il y a donc de fortes chances pour qu?il revienne et demande sa main. Mais elle le répète : il aurait mieux fait de demander sa main avant de partir. Sonia, elle, ne pense qu'à lui. Elle est sûre, elle, qu'il reviendra, bardé de diplômes et qu'il l'épousera ! (à suivre...)