Présentation Le jardin botanique du Hamma a été créé en 1832 et dépend de l?Agence nationale de la conservation de la nature (ANN), elle-même sous tutelle du ministère de l?Agriculture. Le jardin est situé sur le territoire de la commune de Belouizdad et s?étend sur 63 ha décomposés entre clôture, oasis, colline (bois des Arcades, chemins et sentiers). A noter que le sanctuaire des Martyrs et l?Office Riadh El-Feth sont implantés sur cette portion de territoire depuis la fin des années 1980. Le jardin du Hamma a traversé diverses étapes depuis sa création jusqu?à nos jours. Autrefois, pépinière et jardin d?acclimatation, il deviendra jardin d?agrément puis lieu de promenade public ayant pour fonction l?horticulture. Pour situer le Jardin d?Essais dans son contexte actuel, il est utile de revenir sur les principales périodes de son histoire qui se résument comme suit : dès 1832, le gouvernement français, en vue de la colonisation, créait à Alger un établissement pour l?acclimatation des végétaux, son but principal était d?introduire, d?acclimater et de vulgariser les différentes espèces et variétés susceptibles d?enrichir et d?accroître les collections algériennes. En 1835, la pépinière du gouvernement avait une superficie de 5 ha qui fut portée à 23 ha. Ainsi, le Hamma n?est qu?une succession d'agrandissements. Il a rendu de grands services à la colonisation en diffusant les végétaux utiles (plantes médicinales et commerciales) et en offrant aux colons et aux administrations françaises des plantes dont ils avaient besoin. A ce sujet, on peut citer quelques chiffres intéressants sur des livraisons faites durant les trois années 1830-1839. «Près de 20 000 arbres et plus de 60 000 boutures, sans oublier les livraisons qui ont été faites aux différentes administrations civiles et militaires pour l?embellissement des routes, des champs ou des places?», affirme M. Lazzi, directeur de l?Agence nationale pour la conservation de la nature. D?ailleurs, l?administration du Jardin d?Essais a continué, pendant très longtemps, à approvisionner l?agriculture française en plants. Au début de 1842, le gouvernement de l?Algérie, en collaboration avec le musée de Paris, a proposé Hardy comme dirigeant de la pépinière du Jardin d?Essais dont la préoccupation était d?augmenter la fertilité de la surface cultivée pour un meilleur assainissement du sol encore trop marécageux et une protection contre les vents dont le problème de l?irrigation a été résolu parallèlement à celui du drainage. Images Le zoo ne présente que des singes stressés à l?intérieur de cages exiguës, des chacals et des volatiles qui côtoient des animaux domestiques (ânes, chèvres, lapins?). Une telle ménagerie est inadaptée et ne peut plus capter la curiosité des visiteurs.