Historique Alsat-1 a été mis sur orbite le 28 novembre 2002 à 6h 50 à partir de la base Alesetsk en Russie. L?Algérie avait beaucoup investi financièrement pour acheter des images de l?étranger. Les besoins induits par le développement ont poussé les chercheurs et les experts du Centre national des techniques spatiales (Cnts) à mettre au point Alsat-1. En 1995, l?Algérie installait donc le réseau local de télécommunication par satellite qui n?a finalement vu le jour que 7 ans plus tard en 2002. En effet, les résultats de la première expérience étaient en deçà de ceux attendus. Experts et chercheurs ont finalement abouti au lancement d?Alsat-1, un microsatellite algérien qui s?ajoute à ceux dédiés à la gestion des catastrophes naturelles Bilsat (Turquie), DMC China (Chine), DMC UK (Royaume-Uni), Sat 1 (Nigeria), Thaîpaht-2 (Thaïlande), et VNSat-1 (Viêt nam). Mis sur orbite le 28 novembre 2002, Alsat 1 est caractérisé par sa grande fauchée (le territoire national est couvert par 11 images Alsat 1) soit 3 360 000 ha. Son champ d?application est la gestion des ressources naturelles plus leur inventaire, la cartographie du sol, la foresterie, les statistiques agricoles, la désertification, la localisation d?infrastructure et le suivi des phénomènes évolutifs. Alsat-1 a également été mis en ?uvre pour la quantification des superficies incendiées qui ont été cartographiées. «Maintenant, nous allons plus loin, l?information est plus fine», a affirmé Saïd Barkat, ministre de l?Agriculture et du Développement rural dans son allocution lors de la journée technique sur «l?évaluation des incendies de forêts pour l?année 2004 par Alsat-1», organisée par l?Asal et la DGF (Direction générale des forêts) le 9 novembre dernier. Alsat-1 est également utilisé dans la lutte contre l?invasion acridienne. Des images ont été téléchargées à partir du sud-ouest du pays notamment (Tabelbala, Tindouf, Tadmaït et Ahnet) ; leur traitement a permis de détecter les zones à forte activité chlorophyllienne, foyers de nourriture et d?hébergement et d?éclosion des criquets, ce qui a facilité la lutte contre ce fléau. Le satellite contribue aussi à la réduction des risques sismiques du Nord de l?Algérie : il cartographie à large échelle des sources sismiques, assurant une meilleure prévention et une meilleure gestion du risque.