La défaillance du régulateur d'une hormone dans le cerveau pourrait expliquer la dépression chez les humains, selon des expériences conduites sur des souris dont les résultats ont été publiés, hier, lundi, dans les annales de l'Académie américaine des sciences. En réponse au stress, le cerveau lance un signal à la glande surrénale pour qu'elle libère dans le sang des hormones y compris de la glucocorticostéroïde qui joue un rôle important pour préserver l'équilibre physiologique de nombreux organes. Des personnes souffrant de graves dépressions produisent des quantités excessives d'hormones, dont de la glucocorticostéroïde, ce qui pourrait indiquer que leur cerveau réagit au stress différemment, a expliqué dans un communiqué le responsable de cette recherche, Louis Muglia, professeur de pédiatrie et de biologie moléculaire à l'école de médecine Washington de l'université de St Louis.