Forcing Maintenant que l?USM Alger a repris une nouvelle avance de huit points sur la JS Kabylie, Allik se séparera-t-il de son entraîneur Saâdi ? Après l?élimination en Coupe d?Algérie face au MC Oran et le nul concédé à Oum El- Bouaghi face à l?US Chaouia, le limogeage de Noureddine Saâdi est, à nouveau, un sujet d?actualité. Lundi dernier à Omar- Hamadi, le coach des Rouge et Noir n?a pas été épargné par les insultes d?une partie du petit public qui avait assisté au match face au CSC. Malgré la victoire (3-0) ce jour-là, le doigt est resté pointé sur Saâdi. Ce dernier avait refusé tout commentaire à la fin du match en raison d?une certaine hostilité affichée contre lui par une partie de la presse sportive. Les proches (dirigeants) du club ne jurent que par le départ prochain de Saâdi. Quant au président Allik, accosté à la sortie du stade, lundi dernier par les journalistes et un groupe de supporters, il aurait signifié qu?une décision devra être prise après l?Aïd. Est-ce le sacrifice ? Le climat est toujours confus et le boss usmiste entretient le suspense, surtout qu?il reste injoignable au téléphone. Pour sa part, Noureddine Saâdi n?est au courant de rien, mais il soupçonne qu?il se trame quelque chose derrière son dos. Il se contentera de dire : «Depuis le début de la saison, je vis avec la même pression et les mêmes suspicions. Je n?en fais pas cas, mais si la direction du club ne veut plus de moi qu?elle le signifie et c?est tout. Maintenant que l?équipe est bien lancée pour gagner le championnat, je partirai la conscience tranquille. Je sais que beaucoup veulent mon départ pour des raisons extrasportives mais cela ne me perturbe nullement. On a même poussé le ridicule en disant que l?USMA ne gagnait que lorsque le président Allik était présent, alors que nous avions aligné huit victoires en l?absence du président ! Est-ce de la superstition ou autre ?» Par ailleurs, des noms ont circulé dans l?entourage du club pour reprendre en main la barre technique en remplacement de Saâdi. On parle de Menad et de Bouarata, voire d?un entraîneur étranger. Les prochaines heures seront, nous dit-on, décisives pour l?avenir du club. Dommage en tout cas pour Saâdi, l?une de nos meilleures compétences, souvent mal-aimé pour son franc-parler et ses positions tranchées qui dérangent les intérêts étroits et chauvins de beaucoup.