Résumé de la 2e partie Les petits hommes verts que John Sutton a vu débarquer, dans la campagne de Kelly-Hopkinsville, viennent chez lui? Les frères Sutton sortent de nouveau, les armes prêtes à tirer. Il n?y a aucun cadavre, il n?y a aucune trace de sang. «Mais où est-il passé ?, demande John. ? Evaporé dans la nature, répond son frère Adam. ? C?est comme celui sur qui nous avons tiré tout à l?heure, il s?est volatilisé ! ? Et si mère avait raison ?, dit Patrick, le plus jeune des frères Sutton. Et s?il s?agit de démons ? ? Allons, ne dis pas de bêtise», dit Philip. Il avance, se retrouvant sous le toit de la maison. C?est alors que ses frères aperçoivent une main brillante, munie de griffes, se tendre dans le vide, s?approchant de ses cheveux. «Attention !», crie John. Philip recule instinctivement, John tire sur la main qui se retire vivement. «Je crois que je l?ai touché ! ? Il y en a un autre, là-bas, entre les arbres !» John tire de nouveau, suivi par Philip. «Touché !» L?être semble vaciller, puis flotter, mais il se relève et disparaît. «Qu?est-ce que cela veut dire ?, demande Adam. ? Il vaut mieux rentrer, car je crois qu?ils vont revenir !» Ils retournent donc dans la maison. Les femmes et les enfants, qui ont suivi ce qui s?est passé depuis les fenêtres, sont terrorisés. Si ces êtres sont insensibles aux balles, ils doivent être dotés d?une force extraordinaire. Ils pourraient défoncer les portes et les fenêtres et entrer dans la maison. «Là, là?» Un petit garçon montre, effrayé, l?un de ces êtres qui regarde par une fenêtre. Heureusement que toutes les fenêtres sont munies de barreaux et de grilles qu?il est difficile de défoncer. Les hommes, par sécurité, se barricadent. Les petits êtres doivent être nombreux, au bruit qu?ils font à l?extérieur. Mais heureusement, malgré les coups de feu avec lesquels ils ont été accueillis, ils ne semblent pas agressifs. Tout juste curieux, puisqu?ils ne cessent de jeter des coups d??il par les fenêtres. La famille, bien sûr, est sous tension. Les hommes ne tirent plus, mais tout le monde est angoissé. Au fur et à mesure que la nuit avance, les petits hommes se font rares aux fenêtres, puis il n?y a plus d?apparition. Adam jette un coup d??il par une fenêtre. «Je crois qu?ils sont partis, dit-il. ? Ils risquent de revenir à l?aube, dit la mère, alors, Dieu seul sait ce qui pourrait arriver. Il faut partir d?ici.» Ses fils pensent qu?elle a raison. Les deux voitures de la famille suffiront, en se serrant un peu, à embarquer tout le monde. Deux des frères vont les sortir du garage tandis que les autres surveillent les alentours. (à suivre...)