Election Depuis hier, le club phare de Belouizdad connaît son nouveau patron. C?est dans une atmosphère quelque peu houleuse que s?est déroulée l?assemblée générale élective du CR Belouizdad. Prévue à 16h au Centre culturel d?Hussein Dey, l?AG n?a connu, en effet, son coup de starter qu?à 17h 40. En présence d?un bon parterre de journalistes de la presse écrite, des représentants de la DJS et d?un huissier, les membres de l?assemblée ont débuté les travaux. Les esprits s?échauffèrent et dès lors des scènes houleuses dominèrent les débats. Il a fallu l?intervention des sages pour permettre à l?AG de poursuivre son cours normal. Trois candidats étaient en lice pour le poste de président. Il s?agit de Farah, de Khalem et de Bahloul. Malheureusement, ce dernier a dû se retirer sans prendre part aux élections en déclarant : «Ce qui s?est passé aujourd?hui n?est pas digne d?un grand club comme le CRB. C?est vraiment honteux d?en arriver là.» L?ex-vice-président du club de Laâqiba, Seddik Bahloul, s?est donc retiré au profit de Khalem. Notons, parmi l?assistance, les deux anciennes gloires du Chabab, en l?occurrence Hacène Lalmas et Djillali Selmi qui avait occupé par le passé le poste de président du club Rouge et Blanc. En voyant la tension monter d?un cran, Lalmas s?est excusé, pour ensuite, quitter la salle. Le passage aux urnes s?est avéré catastrophique pour Mokhtar Khalem qui a concédé un net revers. Sur les 111 inscrits, 105 sont passés au vote. C?est ainsi que Ali Farah, ex-président de l?APC de Belouizdad, a été plébiscité 70 fois contre 33 pour Khalem, l?ex-coqueluche du Chabab des années 1960. Juste après son élection, le nouveau président des Rouge et Blanc a déclaré : «Le club a désormais son président. Il va falloir, la main dans la main, tenter de sauver le CRB. D?ailleurs, c?est l?un de mes principaux objectifs. Je compte pour cela maintenir le staff technique qui aura à redoubler d?efforts pour sauver le club.» La bande à Aït Djoudi devra désormais se consacrer à la compétition pour faire sortir le CRB de la zone de turbulences. Ainsi, le Chabab tourne la page Lefkir et vivra, désormais, une nouvelle ère sous les commandes de Ali Farah.