Haut de gamme Pour pallier les pelouses naturelles de mauvaise qualité de nos stades de football, il est préconisé d?opter pour les dernières gammes de gazon synthétique. En effet, selon les résultats des recherches les plus récentes, le gazon synthétique est très proche de la pelouse naturelle. L?exemple de l?Europe est le plus édifiant dans ce contexte, puisqu?en dépit des moyens colossaux dont disposent les grandes nations de la balle ronde de ce continent pour avoir des pelouses naturelles d?une perfection inégalable, l?idée de virer au gazon synthétique a sérieusement germé à un point inimaginable. Cela dit, depuis l?introduction du Concept Qualité de la FIFA pour le gazon artificiel en 2001, de nombreux grands clubs européens ont installé et découvert les avantages des terrains d?entraînement en gazon synthétique «FIFA RECOMMENDED». Les réactions positives des joueurs du point de vue rendement et sécurité incitent de plus en plus de grands clubs à envisager la pose d?un gazon synthétique dans leurs stades, et de fédérations à autoriser le déroulement de leurs compétitions sur ce type de surface. L?Algérie, qui a découvert le gazon synthétique dans la décennie 1970, dispose, certes, d?infrastructures footballistiques nettement meilleures que celles de plusieurs pays africains, mais, sur le plan qualitatif, nombreuses sont celles qui ne sont pas conformes aux normes de la FIFA. A titre indicatif, les pelouses naturelles dont disposent certains de nos stades comme le 5-Juillet (Alger), l?Unité maghrébine (Béjaïa), Chahid Hamlaoui (Constantine), Colonel Lotfi (Tlemcen), Mustapha-Tchaker (Blida), 19-Mai (Annaba), et beaucoup d?autres encore sont quasiment impraticables. Idem pour certaines enceintes dotées d?une pelouse synthétique. Et là, les exemples sont légion. Car le tartan qui existe actuellement sur les terrains du 1er- Novembre (Tizi Ouzou), Benhaddad (Kouba), 20-Août et Bologhine (Alger), Zerdani-Hassouna (Oum El-Bouaghi), Seffouhi (Batna), Benabdelmalek (Constantine)..., est un réel danger pour les joueurs. Il est peut-être à l?origine du décès de feu Gacemi, et des blessures graves des Benhamlat, Hamlaoui, Medjoudj, Zouba, Bousnina, Deghmani et dernièrement Fodili. Tout cela dénote de l?urgence qui prévaut quant à revoir nos arènes, car, il y va de la sécurité de nos joueurs et de la qualité de leur jeu. A bon entendeur?