Epilogue La cérémonie de clôture, organisée vendredi soir, a offert de nombreuses représentations de danses folkloriques et de chants populaires de tous les pays participants. Toutes les cultures, représentées tout au long de ce festival, semblaient à première vue diverger, mais examinées de près, elles s?avèrent toutes avoir une caractéristique commune, à savoir cette capacité de s?adapter dans un milieu hostile et de converger vers une même préoccupation : ?uvrer à faire exister leur culture, leur histoire, à léguer leur héritage culturel et leur mémoire et à faire pérenniser leurs pratiques et habitudes sociales. Les peuples du désert, représentés lors du festival à travers leur habitat et tout ce qui vient s?articuler et se construire autour, s?inscrivent dans une tradition sociale et culturelle plusieurs fois millénaire et tirent leur spécificité de l?authenticité ancestrale dépouillée de tout élément superficiel. Ces cultures présentant des similitudes communiquent entre elles dans un dialogue ouvert et constructif par le biais des traditions et de la préservation de la mémoire collective. Puisque tous ces peuples partagent une même histoire et quasiment les mêmes traditions. A rappeler qu?une charte élaborée par la fondation Désert du monde et qui sera prochainement adoptée par les ministres de l?Environnement des pays ayant le désert en partage, aidera à mieux gérer les sociétés du désert, et ce, dans un développement durable et fructifiant, aidant ainsi les peuples à faire face au problème de la désertification qui a pour synonymes : pauvreté, sécheresse, famine, exode et perdition des arts et des cultures ancestrales. Pour aider ces peuples, la fondation Désert du monde s?est fixé quelques objectifs : créer un institut international de recherche spécialisé dans l?étude du désert et renforcer davantage le festival en tant que force d?action soucieuse de sensibiliser dans le but de protéger et de promouvoir leurs cultures et leurs traditions, et ce, grâce aux projets de lutte contre la désertification. En fait, Désert du monde compte intervenir dans une démarche beaucoup plus pragmatique et efficace, en s?appuyant sur la charte qui l?aidera à agir dans ses orientations. Effectivement, la charte, selon Cherif Rahmani, ministre algérien de l?Environnement et de l?Aménagement du territoire, aidera la fondation à aller plus loin dans ses ambitions en partenariat avec tous les ministres de l?Environnement des pays ayant le désert en partage et même avec l?aide de l?ONU. Grâce à cette charte, le désert sera synonyme de vie, de richesse, de développement, de solidarité et de progrès pour les peuples du désert et pour l?humanité aux plans social et culturel.