Préjugés On a longtemps cru que certains dons extrasensoriels comme la clairvoyance ou la précognition étaient l?apanage des humains. Mais voilà que des témoignages et des expériences ont démontré que les animaux partagent aussi ces dons. En fait, depuis longtemps, dans de nombreuses contrées du monde, on a appris à observer les animaux pour prévoir certains événements. Ainsi, en Chine, on a observé que peu avant les séismes, les animaux changent de comportement et s?agitent. On a même vu, en plein hiver, des serpents hivernant quitter leurs trous et s?enfuir. En Chine, on n?hésite pas à prendre au sérieux ces manifestations et la surveillance du comportement des animaux fait partie des mesures de prévision des séismes ! En 1963, quelques heures seulement avant le terrible tremblement de terre qui a presque entièrement détruit la ville de Skopje, dans l?ancienne Yougoslavie, les gardiens du zoo ont été frappés par le comportement des animaux qui se sont mis à hurler et à se jeter, comme des fous, contre les barreaux de leurs cages, comme s?ils voulaient s?en échapper. Lors du tremblement de terre de Boumerdès, en mai 2003, beaucoup de gens ont remarqué que certains animaux domestiques, d?habitude très doux, se sont mis à s?agiter. On a vu aussi des nuées d?oiseaux s?envoler, comme fuyant un événement redoutable. Les animaux semblent aussi indiquer des catastrophes autres que naturelles. Le cas le plus connu est celui des bombardements que les animaux parvenaient à prévoir quelques instants avant : les chiens et les chats, notamment, s?agitaient et s?enfuyaient sans raison apparente. A Londres, qui a eu à souffrir de ces bombardements, les gens surveillaient les animaux et dès qu?ils voyaient leur poil se hérisser, ils cherchaient refuge dans les abris. En Allemagne aussi, de tels comportements ont été observés durant la guerre. L?Institut de parapsychologie de Fribourg-en-Brisgau a ainsi recueilli l?histoire d?un canard qui, peu avant l?un des plus terribles bombardements des alliés, s?est mis à caqueter, alertant les gens. Par la suite, à chaque fois qu?un bombardement approchait, il se mettait à crier, envoyant ainsi les gens dans les abris. Mais le volatile devait mourir au cours d?un bombardement. A la fin de la guerre, la population lui érigea un monument.