Polémique La veille du derby très attendu entre l?USM Alger et le Mouloudia, l?association des anciens sociétaires du MCA, El-Mouloudia, a tenu à réagir aux deniers événements en affichant son soutien au Dr Messaoudi. Le communiqué parvenu à notre rédaction est, en quelque sorte, une réponse aux derniers développements du feuilleton lié à la démission du Dr Messaoudi de son poste de président du Mouloudia d?Alger. Le bureau de l?association El-Mouloudia, réuni le 7 mai 2005, considère que l?autonomie de cette association est légale et irréversible et rien ni personne ne pourra la remettre en question. Les membres du comité directeur réaffirment que, conformément à la réglementation en vigueur et aux statuts de l'association, les organes votés l?ont été pour un mandat de quatre ans et que le bureau, issu de la consultation de l?été 2004, mènera son mandat jusqu?à son terme. Concernant le président d?honneur, Rachid Marif, le communiqué rapporte que ce dernier «n?a nul besoin de tuteur ni de conseiller occulte et encore moins d?homme de main pour apprécier et traiter des affaires du Doyen». Par ailleurs, le bureau directeur, qui se dit uni et indivisible, a pris acte du souhait du Dr Mohamed Messaoudi de renoncer à son mandat de président pour des raisons personnelles. Toutefois, le bureau directeur déclare que Messaoudi bénéficie toujours du soutien et de la confiance de ses pairs et que sa demande de démission sera examinée lors d?une de ses prochaines réunions. Par cette sortie, le comité directeur veut mettre le holà aux tentatives que prônent certains cercles pour porter l?actuel président de section de l?US Biskra, Kheireddine Aymen, à la tête du club. Interrogé d?ailleurs à ce sujet, l?un des membres influents du comité directeur a tenu à souligner que le Mouloudia n?a rien à voir avec Aymen et que la démarche de celui-ci est remise en question. Selon notre interlocuteur, cette personne ne fait partie ni de la famille du MCA ni de celle de l?assemblée générale de l'association, seul organe officiel et reconnu par la loi et encore moins du comité directeur. Aymen parle de régionalisme, alors que c?est un faux débat, ensuite il critique la gestion de Messaoudi, cela équivaut à un manque de tact et de respect. Y a-t-il un Mouloudéen qui s?est mêlé par le passé des affaires de l?US Biskra ou d?un autre club ? s?interroge ce membre d?Al-Mouloudia. Aymen soutient qu?Abramovic n?est pas Anglais et qu?il est président de Chelsea et que d?autres clubs en Europe ont fait appel à des présidents d?autres clubs. Effectivement, cela est vrai, mais la différence avec le MCA est que ce club n?est pas dans le besoin d?un président que celui qui veut se porter candidat doit passer par la voie légale et non pas en gesticulant à travers la presse. «Qu?il s?occupe de son club et qu?on n?en parle plus», conclut notre interlocuteur. Par ailleurs, Messaoudi continue à présider aux destinées de son club puisqu?il est demeuré le premier signataire. Il s?attelle en ce moment à préparer son bilan financier en étroite collaboration avec le commissaire aux comptes, car il tient à quitter le club, comme il persiste à le dire, après avoir rendu compte de toute sa gestion à ses pairs du comité directeur. Certains dirigeants nous ont, en revanche, avoué que la victoire contre l?USMA, en attendant une autre contre la JSK ce lundi, va probablement influer sur la décision finale de Messaoudi, celle de revenir à de meilleurs sentiments.