Projet Situé aux Grands vents (Dély Ibrahim), ce parc thématique alliera l?aspect recherche au côté ludique. Bientôt un jardin de style renaissance italienne, planté d'arbres d?essence méditerranéenne avec une passerelle piétonnière reliant les deux parties du parc séparées par l'autoroute, verra le jour. En 2007, le visiteur ouvrira grands ses yeux une fois à Dounya-Parc. Il s?agit d?un espace thématique d'une superficie de 237 hectares situé aux Grands vents (Dély Ibrahim) qui est inscrit dans le cadre de la coopération algéro-italienne dans le domaine de l'environnement. Selon Massimo Aurili, directeur de l?unité d?exécution, «la réception du projet est prévue en 2007». Il existera également un centre de production d'énergies renouvelables (solaire et éolienne), doté de 1 250 m2 de panneaux photovoltaïques, selon ce responsable, pour lequel «les enfants pourront joindre l'utile à l'agréable». Les objectifs de ce projet sont, entre autres, de faire connaître au plus large public les techniques de production d'énergies propres et renouvelables, dans un laboratoire didactique où on expliquera les phénomènes des changements climatiques et de désertification. M. Aurili a parlé de «sentier didactique nature» en évoquant ce parc qu'il veut réaliser, a-t-il noté, dans l'esprit du jardin d'essai du Hamma où l'aspect recherche et science côtoie le côté ludique. A une question sur l'état d'avancement des travaux, ce responsable a souligné que, «pour l'heure, les équipes terminent les piliers pour le bâtiment laboratoire». «Nous seront prêts en 2007», a-t-il encore assuré. «Le projet, une fois finalisé, pourra servir de modèle à d'autres grandes villes», a dit, pour sa part, le directeur technique de l'UEP, Oussalah Hachemi, car «plus un pays consomme l'argent des dons à bon escient, plus il bénéficiera d'autres dons de la part des pays nantis», a-t-il ajouté. Le projet, d'un montant de 9 millions d'euros, «fait partie d'un ensemble d'autres projets dont le montant s'élèvera à 20 millions d'euros» et qui seront réalisés dans le nord et le sud du pays dans le cadre d'une coopération bilatérale entre le Ministère de l'Aménagement du Territoire (MATE) et le ministère italien de l'Environnement. «Ces projets sont liés a des secteurs aussi divers que le transport, l'adduction d'eau (foggaras), le traitement de déchets solides ou l'étude du littoral de la ville d'Oran», a expliqué M. Aurili. Le second projet, qui sera financé par l'Italie, concerne la rénovation d'une partie du parc de bus réformés de l'Entreprise de transport urbain et suburbain d'Alger (Etusa), selon l'UEP. Il s'agit essentiellement de remettre en marche des bus «réformés» par l'entreprise en les équipant de moteurs roulant au gaz fournis par la partie italienne. L'intérêt est double car «d'une part, on répare des voitures à l'arrêt et, d'autre part, on réduit la pollution de l'air, le gaz étant deux fois moins polluant que le mazout», a indiqué M. Aurili.