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Cela s?est passe un jour / Aventures, drames et passions célèbres
Elizabeth Bathory, la comtesse sanglante (3e partie)
Publié dans Info Soir le 31 - 05 - 2005

Résumé de la 2e partie En 1575, Elizabeth Bathory est mariée, à quinze ans, au comte Ferencz Nadasdy qui l?emmène dans son château de Csejthe, au nord-ouest de la Hongrie.
La vie au château se révèle vite très ennuyeuse. Quelques jours à peine après les noces, le comte est appelé à la guerre et laisse sa jeune épouse avec sa mère.
? Mère, lui a-t-il dit avant de partir, je vous confie mon épouse.
Et à son épouse :
? Restez sous la garde de ma mère !
Mais dès le premier jour où elles se sont rencontrées, les deux femmes se sont déplu. Elizabeth déteste même cette belle-mère qui a des airs autoritaires. Bien que jeune encore, la jeune fille n?aime pas se faire commander, surtout par une étrangère. La solitude lui pèse.
Voilà qu?un jour, un jeune noble se présente au château. Il lui jette des regards langoureux et elle y répond par des regards encore plus langoureux. Un peu plus tard, il l?approche et lui dit :
? Je crois, madame, que vous vous ennuyez dans cette demeure !
? Oui, messire, dit-elle.
? Alors, dit-il, je vous propose de partir avec moi !
Elle va le suivre. On dit que le jeune homme est très beau, mais qu?il a le teint livide. Certains disent même qu?il s?agit d?un vampire. La jeune femme ne reste pas longtemps avec lui et, après cette courte aventure, elle retourne au château. Sans doute que sa belle-mère ne s?en est même pas rendu compte.
Elizabeth va se rapprocher des jeunes serviteurs et des jeunes servantes avec lesquels elle va folâtrer. Elle va faire preuve de tendances perverses, notamment de lesbianisme, mais elle ne dédaigne pas non plus les jeunes garçons. Elle est très proche de sa nourrice, Illona Joo, et d?un des hommes mis à sa disposition par son époux, un certain Thorko. La femme et l?homme deviennent vite ses confidents et ce sont eux qui vont lui procurer les partenaires nécessaires à ses pratiques perverses. Celles-ci ont lieu dans une aile isolée du château où personne n?a le droit d?accéder, y compris l?autoritaire belle-mère. Elizabeth, qui pensait s?ennuyer au château de son mari, a trouvé des occupations à la mesure de ses désirs?
Quand le comte revient de guerre, la vie reprend son cours normal. C?est-à-dire son ennui mortel. La jeune femme, par égard pour son mari ou par peur, doit obéir à sa belle-mère qui en profite pour l?accabler de reproches. Le comte ne manque pas de la gronder et de l?appeler à obéir à sa belle-mère et à écouter ses conseils. Mais heureusement pour elle, les séjours du comte au château ne durent qu?un temps très court. Il repart toujours guerroyer les Turcs, qui s?étaient emparés d?une partie du royaume, ou quelques aristocrates, qui ont levé l?étendard de la révolte?
Revoilà donc Elizabeth de nouveau livrée à elle-même, avec ses complices, prêts à satisfaire le moindre de ses désirs. Et ces désirs deviennent de plus en plus pressants et surtout de plus en plus pervers. Mais elle continue à se cacher, par peur que sa belle-mère ne la découvre et ne la dénonce à son époux. (à suivre...)


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