Reprise Gelée depuis 2002, la commission mixte de coopération douanière algéro-libyenne, présidée par les directeurs généraux des douanes des deux pays, s'est réunie, hier, à Alger. A cette occasion, un accord a été signé dans le domaine de la lutte contre le trafic et la fraude douanière sur les frontières communes. Le comité, dont la dernière réunion remonte à 2002 à Tripoli, a traité diverses questions douanières intéressant les deux administrations douanières, notamment celles relatives à la circulation des personnes et des biens entre les deux pays. C'est ainsi qu'en matière de coopération dans le domaine de la lutte contre la fraude douanière, il est prévu que les administrations douanières mettent en place des mécanismes communs leur permettant de conjuguer leurs efforts pour mieux appréhender les phénomènes de contrebande et de fraude sous toutes leurs formes. Dans le cadre de la promotion des échanges commerciaux entre l'Algérie et la Libye, les deux administrations ont mis l'accent sur les modalités de contrôle des marchandises échangées. D'autres questions, non moins importantes, ont été également abordées par les responsables des douanes algériennes et libyennes, notamment celles relatives à l'utilisation de l'informatique, à la coopération en matière de formation ainsi qu?à l'harmonisation des approches en matière de coopération douanière internationale. C?est ainsi que Sid Ali Lebib, DG des douanes algériennes, a souligné qu?une rencontre internationale se tiendra prochainement dans l?un des pays du Maghreb. M. Lebib a souhaité que d?autres pays de la région avec lesquels l?Algérie partage des frontières et entretient des relations, soient intégrés dans des rencontres similaires afin de pouvoir échanger des idées et des méthodes de travail. Il a cité la Tunisie en particulier. «Un travail collectif est plus efficace, mais des sensibilités politiques dans certains pays de l?UMA empêchent de telles perspectives», a-t-il expliqué. Le patron des douanes a, par ailleurs, souligné que le trafic des stupéfiants constitue une préoccupation des douanes algériennes. «Pour les produits de consommation, ce n?est plus la même gravité que les années passées, et cela s?explique par le fait que les marchés des pays du Maghreb ont été inondés par les marchandises, il n?y a plus de rareté comme avant et les prix sont presque similaires. Par conséquent, le trafic est en voie de devenir de moins en moins important», a-t-il dit.