Faire barrage à tous les types de trafic et de contrebande qui transitent par les frontières. Ainsi, et après la réunion de la commission algéro-libyenne de coopération douanière qui s'est déroulée en début de ce mois et qui avait pour objectif l'élaboration d'une stratégie commune pour la lutte contre les trafiquants, une commission mixte algéro-tunisienne de coopération douanière s'est réunie ce week-end afin d'accroître les efforts pour lutter contre ces mêmes fléaux. A l'issue de cette rencontre, le directeur général des Douanes algériennes M.Sid Ali Lebib s'est dit très satisfait des résultats de cette coopération qu'il a qualifiés de «positifs et importants». Les travaux ont consisté, faut-il le mentionner, en l'examen des questions ayant trait aux douanes des deux pays et qui ont induit à la proposition des solutions relatives aux préoccupations des voyageurs et au transport des marchandises. Le maintien et l'intensification de ce genre de rencontres contribueront, indique le patron de l'institution douanière, à la relance de la coopération bilatérale entre les deux administrations douanières et ce, pour une meilleure coordination permettant de contrecarrer la contrebande, le trafic de drogue et le commerce parallèle qui transite actuellement par les frontières algéro-tunisiennes. Il semble que les deux institutions douanières se soient entendues sur plusieurs questions liées aux activités de ce secteur. «La commission mixte algéro-tunisienne de coopération douanière constitue un moyen efficace de consécration des efforts des deux parties et de rapprochement des points de vue concernant différentes questions» déclare M.Lebib. Revenant sur l'importance de l'adoption d'une politique commune et d'une stratégie qui tienne compte des préoccupations inhérentes aux transport des voyageurs et des marchandises à travers les frontières d'une part, et au renforcement du contrôle douanier en vue de combattre la contrebande, notamment les trafiquants de drogue d'autre part, le P-DG de la douane insiste sur la nécessité d'intensifier le contrôle douanier au niveau des frontières. Et pour être plus efficace, le directeur général des Douanes a insisté sur l'avantage d'une adhésion de la partie libyenne à cet espace commun et ce, pour la protection de la région de la contrebande, des marchés parallèles et du trafic de drogue. Il a évoqué, dans ce contexte, les grands axes qui ont fait l'objet d'un procès-verbal de réunion de la commission mixte et qui dénotent une volonté des deux parties à aller de l'avant pour la préservation des économies des deux pays.