Résumé de la 3e partie Le mari de la jeune femme retrouvée assassinée dans une forêt est suspecté d?être l?auteur du crime. Il est arrêté, en attendant de mener l?enquête sur son emploi du temps. On ne tarde pas à découvrir que Saïd B. a dit vrai : le jour présumé du meurtre, il était sur la route, à des centaines de kilomètres de là. On le relâche aussitôt. Pour les enquêteurs, il faut chercher le coupable ailleurs. On interroge de nouveau les relations de la jeune femme, on passe au crible son emploi de temps, le jour du meurtre. Une chose est sûre, c?est qu?elle ne s?était pas présentée à son travail. Une de ses amies se rappelle alors qu?elle lui avait dit qu?elle avait rendez-vous avec un médecin. ? Un médecin ? Elle était donc souffrante ? ? Pas que je sache? ? C?était peut-être une relation ? L?amie hésite un moment puis lâche : ? Je crois qu?elle vivait avec lui ! ? Comment cela, elle vivait avec lui ? Cette femme était mariée, non ? ? Oui, mais son mari était souvent absent, il était sur les routes? Alors, dès qu?il s?absentait, elle partait le rejoindre? ? Pouvez-vous nous dire où exerce ce médecin ? ? Oui? Le médecin est retrouvé et il est aussitôt convoqué. ? Connaissez-vous une certaine Manal B. ? lui demande l?inspecteur. Il commence par nier, mais le policier insiste. ? Nous savons qu?elle avait une relation avec vous ! Le médecin, ne pouvant plus nier, acquiesce : ? Oui, je le reconnais, dit-il. ? Pourquoi alors avoir menti ? ? Ma réputation? dit le médecin en pâlissant. ? Alors, sachez que la jeune femme a été assassinée ! L?homme s?exclame : ? Assassinée, ce n?est pas possible ! Son mari a peut-être découvert notre liaison? ? Non, son mari a un alibi pour le jour du crime. En revanche, nous aimerions savoir si, vous, vous en avez un ! Le médecin s?offusque qu?on le soupçonne de crime, lui, un homme respectable? ? Où étiez-vous, tel jour ? insiste le policier. L?homme bredouille, proteste, puis craque. ? Oui, c?est moi qui l?ai tuée? ? C?est à propos de la grossesse, n?est-ce pas ? ? Oui, elle voulait m?en coller la paternité? Ce jour-là, elle menaçait de me dénoncer, alors, vous comprenez ! ? Rien ne peut justifier le meurtre, dit le policier sévèrement. Le tribunal rejettera les arguments de l?accusé et le condamnera à la prison à vie.