Plusieurs jeunes, qui ont fait le déplacement au Sira dans le but de décrocher un travail, se sont montrés sceptiques par rapport à leur recrutement. Ces jeunes confient avoir été marqués par les méthodes de recrutement des différentes entreprises nationales privées ou publiques qu?ils ont essayé, par le passé, de contacter. «Difficile d?être recruté dans une entreprise privée ou publique si vous ne connaissez pas un haut placé ou une personne travaillant au sein même de l?entreprise», explique un jeune, un CV à la main. Un autre candidat estime, de son côté, que «la gent féminine a plus de chance d?être recrutée, il suffit de faire le tour des services marketing et communication et même les vitrines des magasins pour le constater». Ce jeune, peu motivé, confie d?ailleurs qu?«il ne s?attend pas vraiment à être pris par les deux employeurs qu?il a choisis pour déposer son CV». Sihem, 27 ans, est venue postuler à Saïdal. Diplômée en biologie, cette candidate trouve qu?«il est très difficile de prétendre à un poste dans sa spécialité, si on n?est pas recommandé à l?employeur par une tierce personne». Elle déplore, également, ne pas voir les compétences professionnelles ou de formation prises comme critère de sélection dans le secteur de l?emploi.