Résumé de la 8e partie Wallis se fait remarquer du prince de Galles ; elle l?invite même chez elle. Le futur roi d?Angleterre est ravi? Quelques jours après, alors que le couple s?apprête à dîner, on entend frapper à la porte. ? Je vais voir, dit Wallis. Elle va ouvrir et reste figée. C?est lui, Edouard ! Il apporte des fleurs et il est tout souriant. Le couple est confus, mais il les met vite à l?aise. Pas de courbettes, pas d?étiquette, il vient en ami, il veut être traité en ami. Quand il repart, il les invite à Fort Belvedere, sa nouvelle résidence. Désormais, ils seront ses hôtes de façon régulière. Cela ne va pas sans provoquer des jalousies, de la haine même dans l?entourage féminin du roi. Thelma Furness est furieuse : la petite Américaine lui a «soufflé» le prince ! Et dire qu?elle l?avait prise pour chaperon pour le rapprocher d?elle, parce qu?elle croyait qu?elle savait mieux parler qu?elle ! Mais c?est de Wallis que le prince se rapproche. Il lui fait des confidences, s?inquiète de la situation économique de la Grande-Bretagne, parle de ses projets de réforme sociale? Un jour, il lui dit : ? Et si mon père, le roi, venait à disparaître ? Wallis lui répond sans hésiter : ? Vous prendrez sa place ! ? Je ne pense pas que je sois à la hauteur, gémit-il. ? Vous le serez, Votre Altesse. Vous êtes un homme sensible et bon, vous ferez le bonheur de vos sujets ! Elle le rassure, le console. Il multiplie les visites chez elle, la trouvant souvent seule. Les entretiens prennent alors l?allure de tête-à-tête amoureux. Elle se rend aussi, sans son mari, à Fort Belvedere où elle agit comme si elle était chez elle. Elle donne des ordres aux domestiques, fait changer les meubles, s?occupe de la gestion de la maison? Bref, elle se comporte en vraie maîtresse de maison. On commence alors à jaser : le prince de Galles, le futur roi d?Angleterre, s?est entiché de la petite Américaine ! Et Ernest Simpson, l?époux ? C?est, dit-on, un mari complaisant qui accepte le ménage à trois. Peut-être espère-t-il tirer profit de la relation de sa femme avec le prince. En fait, Simpson, qui, au début, avait poussé sa femme à fréquenter le roi, n?est pas du tout content de la situation. Il trouve le prince trop collant et reproche à sa femme ses incartades. Mais Wallis ne l?écoute pas. Elle répond aux invitations du roi? et passe même les vacances de l?été 1934 avec lui, à Biarritz et à Cannes. De retour à Londres, elle ne le quitte presque plus. Si en Angleterre la relation ne s?ébruite pas encore, aux Etats-Unis, les journaux commencent à parler de l?Américaine qui «occupe le c?ur» du futur roi d?Angleterre. Ernest Simpson est de plus en plus mécontent, mais Wallis ne fait plus attention à ses sautes d?humeur, tout ce qui l?intéresse, c?est «son» prince. (à suivre...)