Une plainte déposée par la Société protectrice des animaux (SPA) contre le maire de Nice, après que celui-ci eut écrasé un rat à la pelle, a été classée sans suite, les rats n'étant pas protégés par la loi française. La loi interdisant les cruautés envers les animaux ne vise «que les animaux domestiques, apprivoisés ou en captivité», ce qui n'est pas le cas des rats, a souligné le procureur de Nice dans un courrier à l'association. La SPA avait déposé plainte pour cruauté envers les animaux avec incitation contre Peyrat après que celui-ci eut déclaré dans la presse avoir «écrabouillé un rat gros presque comme un chat», lors d'une visite dans un local à poubelles du Vieux Nice. Jacques Peyrat, qui avait, selon une source municipale, tapé à l'aide d'une pelle sur des rats pullulant dans ce local, avait ensuite déploré dans une interview à Nice Matin qu'il y ait «trois fois plus de rats que d'hommes à Nice», déclarant : «Je ne supporte pas cet animal.»