Les 24 et 25 juillet prochains, à Oran, il sera procédé à la destruction des produits avariés stockés dans 8 containers, sur un ensemble de 19 en souffrance au port depuis 2 ans. El-Bahia n?est pas l?exception. En raison des lenteurs administratives notamment, le port d?Alger et celui de Annaba ont, de tout temps, été obstrués par l?immobilisation de containers qui comprennent pourtant des produits périssables. Comment faire pour désengorger nos ports devenus de véritables poubelles où sont stockées des tonnes de produits importés de l?étranger, périssables pour la plupart, et qui deviennent totalement avariés après avoir passé des années au «parking» ? La commission de constatation des avaries de la wilaya d?Oran, réunie, hier, dimanche, au port d?Oran, a voulu montrer l?exemple à suivre. Elle a, ainsi, décidé de procéder, les 24 et 25 juillet, à la destruction de produits stockés de pas moins de 8 containeurs, sur un ensemble de 19 en souffrance au port depuis deux ans, pour, justement, éviter l?étouffement de l?enceinte. Il sera procédé, dans un premier temps, à la destruction de la cargaison de 3 containeurs chargés de bière, 2 de viandes rouges surgelées ainsi que 3 autres de cacahuètes, de pommes et de boyaux congelés. Il est à préciser que tous ces produits importés ont été déclarés impropres à la consommation. La deuxième phase, quant à elle, verra la destruction du chargement des 11 autres containeurs encore en souffrance sur les aires de stockage du port d'Oran. Il a été tout le temps reconnu que la concentration de dizaines, voire de centaines de containeurs durant des années sur de grandes parcelles de terrain, constitue, au-delà de l?aspect hygiène directement lié à la consommation, une obstruction à l?activité normale de nos ports. Il faudra préciser dans ce registre que le port d?Oran n?est pas le seul à en pâtir. Ceux d?Alger et de Annaba, trop exigus pour contenir des milliers de tonnes de marchandises importées et par lesquels transite une grande part des marchandises de l?importation, ont, de tout temps, souffert de l?entreposage de containeurs cloués au sol depuis des années, essentiellement en raison des lenteurs administratives, et qui occupent, ainsi, «inutilement» la place d?autres containeurs récemment acheminés, dont la durée de vie est limitée.