Espoir Au moment où l?Algérie a fêté le 50e anniversaire du déclenchement de la Guerre de révolution, il est permis aux enfants de l?Algérie de croire en l?avenir du sport dans notre pays. L?heure est à la mobilisation Le peuple algérien a aussi tous les droits d?avoir les mêmes espoirs après avoir surmonté les moments difficiles, même si la comparaison avec les événements vécus par nos pères est impossible. Celui qui fut président d?honneur de la JS Kabylie dans les années 1970 avait déclaré : «La CAN- 2004, je l?ai vécue comme un supporter de l?équipe nationale, donc attentif et anxieux, d?autant que l?on m?a laissé entendre que cette jeune équipe, pétrie de talent, n?a pas eu une préparation suffisante pour être au summum de ses possibilités à ce grand rendez-vous. Imaginez ma joie de la voir lutter avec courage et abnégation et tenir la dragée haute au Cameroun, champion en titre, avant de battre l?Egypte, une autre grande nation du football. Son élimination face au Maroc n?enlève rien à son mérite. C?est une équipe d?avenir qu?il faut entourer et aider. D?ailleurs, j?ai estimé qu?il était temps de mettre fin au manque criant de moyens infrastructurels. C?est dans cette perspective que j?ai instruit les autorités compétentes pour doter la fédération de football d?un centre de préparation des équipes nationales digne de ce nom. Qui d?autre que le football peut faire mettre dans la rue tout un peuple ivre de joie et de bonheur. Le match nul contre le Cameroun puis surtout la victoire face à l?Egypte ont mis toute une nation éprise de football dans tous ses états. Cela faisait rappeler l?indépendance, les Jeux méditerranéens de 1975, Gijon 1982, la CAN-1990 à Alger. Tant de rendez-vous qui ont réconcilié l?Algérie avec elle-même. Une grande équipe nationale issue d?une grande nation de football est l?image de marque d?un pays. Une qualification au prochain Mondial-2006, en Allemagne, vaudra à notre pays un respect et une admiration pour tous les efforts consentis au service de la paix, du partenariat et de la fraternité. Le sport, le football en particulier, est incontestablement au nombre des facteurs à même de multiplier les contacts, de rapprocher les peuples les uns des autres, de tisser les amitiés et partenariats divers aptes à élargir la coopération pour le développement et le progrès. L?Algérie a réalisé un superbe parcours, à la dernière CAN-2004, mais à l?avenir elle ne devra pas se focaliser sur le simple résultat d?une rencontre ou sur un exploit, mais elle devra produire du jeu.»