Come-back n Parti en 1996, le roux constantinois est revenu au club de son enfance. Ses aventures à l?USC, à l?ASO, à l?USM An et au CABBA ne seront que bénéfiques au CSC. InfoSoir : Vous voilà revenu au CSC? Walid Tibermacine : Ce n?est qu?un juste retour au club où j?ai fait toutes mes classes. Dix ans loin de chez moi m?ont eu à l?usure même s?ils m?ont donné beaucoup en matière de métier et surtout en relations humaines. Je suis heureux d?avoir laissé une bonne impression et aussi d?avoir retrouvé le CSC qui a toujours eu une place spéciale dans mon c?ur. Comment avez-vous atterri au CSC ? J?étais sur la liste dressée par l?ex-coach Slimani qui m?a contacté à l?intersaison tout comme l?ex-président Khettabi. Après l?élection du nouveau président Ghoualmi, les contacts se sont poursuivis et on a trouvé un terrain d?entente après avoir négocié, bien sûr. Et puis sachez que même les Sanafir me harcelaient pour revenir au club chaque fois que je rendais visite à ma famille. Et le CABBA dans tout ça? Par principe, je devais négocier avec les dirigeants de Bordj en premier lieu et c?est ce que j?ai fait d?ailleurs. Mais comme on n?était pas sur la même longueur d?onde, j?ai choisi le CSC qui m?a estimé à ma juste valeur. Où résidait la différence ? Dans la durée et le montant puisqu?au CSC, j?ai signé pour une seule saison et si tout va bien, ce que je souhaite d?ailleurs, je rempilerai. Il y a aussi mon intérêt et j?en suis désolé pour les Bordjiens qui m?ont soutenu et m?ont encouragé. Pour ma part, je pense que j?ai été correct avec eux. Avez-vous eu d?autres contacts ? Oui, bien sûr : le PAC, le CRB et l?USB m?ont contacté, mais aussi d?autres clubs de la Super DII qui m?ont proposé mieux, mais l?offre clubiste a été l?idéal pour moi sur tous les plans. Comment avez-vous trouvé le CSC ? Je ne vous cache pas que je l?ai retrouvé comme je l?ai quitté en 1995 avec le même entraîneur et quelques joueurs que j?ai côtoyés à l?époque. La différence réside dans cet engouement des Sanafir qui va crescendo. Imaginez qu?à chaque séance d?entraînement, le stade affiche complet. Qu?en sera-t-il lors de matches ? Un mot sur l?effectif et sur l'ambiance qui y règne? A première vue, l?effectif est capable de réaliser de bonnes choses surtout avec l?ambiance qu?il y a. Des joueurs qui s?adonnent sérieusement au travail. Des éléments de valeur en plus des jeunes issus du club qui m?ont épaté. Comme le CSC a pataugé ces dernières saisons, je pense qu?il réalisera un bon saut au vu de cette ambiance de famille. Quel est l?objectif qui a été tracé ? Jusqu?à présent, nous n?avons pas discuté de cela, nous en aurons un aperçu avant notre départ à Bordj Sadria, et ce, avec les staffs technique et administratif. Pouvez-vous donner un avis sur le président et le coach ? Pour ce qui est du président, même si je ne connais pas encore l?homme, disons que c?est quelqu?un qui veut mettre le paquet pour donner au CSC cette envergure recherchée. Il ne lésine pas sur les moyens. Quant au coach, il n?est plus à présenter, car Hadj Mansour a déjà fait ses preuves. Que peut apporter Tibermacine au CSC ? Rendre service au club qui m?a formé, mettre mon expérience au service du collectif et surtout les jeunes comme je l?ai été. N?oubliez pas que j?ai joué au CSC à l?âge de 18 ans, grâce à des joueurs comme Laïb et autres Harnène et Boulfelfel. Je dirai que je serai utile à toute la nouvelle génération. Un dernier mot ? Avec cet engouement, on n?a pas le droit de décevoir les Sanafir qui ont toujours été fidèles au CSC qui fera parler de lui cette saison. Mes remerciements à InfoSoir qui m?a ouvert ses colonnes.