Résumé de la 11e partie n Marie change encore de protecteur, optant cette fois pour le vicomte de Perregaux. Ce dernier, très épris d?elle, la comble de cadeaux? au point de se ruiner ! Une après-midi, on frappe à la maison de Bougival qu?il a achetée pour elle. L?homme, qui demande a être reçu, se présente : il a été envoyé par le père d?Edouard pour s?entretenir avec elle. La famille ne peut supporter davantage de voir son fils dépenser sa fortune pour une femme comme elle? Si elle n?accepte pas de se montrer raisonnable, on prendra des dispositions qui pourraient lui causer du tort. Pour commencer, elle doit quitter la maison qui va être vendue. Et c?est Edouard lui-même qui est en train de conclure l?affaire. L?homme s?en va, laissant Marie dans une grande agitation. Elle se rappelle le jour où la blanchisseuse l?a mise à la porte. Cette fois-ci, au moins, si elle quitte les lieux, elle emporte avec elle de l?argent et surtout ses bijoux. C?est Edouard lui-même qui lui loue un appartement à la rue d?Antin. Il paye le loyer pendant quelque temps mais bientôt, son père lui coupe les vivres. La jeune femme doit alors faire appel à ses économies, puis à vendre un à un ses bijoux. «Je t?aime», ne cesse de lui répéter Edouard, que cet état de faits désole. «Bientôt, j?aurais de l?argent, tu pourras t'acheter tout ce que tu voudras. ? Oui, dit la jeune femme tristement. ? Alors, il faut rester avec moi ! Promets de ne pas me quitter !» Elle promet, mais déjà elle se détourne de lui. Elle a beaucoup d?affection pour lui, mais elle se rend compte, maintenant qu?il n?a plus les moyens de pourvoir à ses besoins, qu?elle ne l?aime pas? Un soir, en rentrant, Edouard frémit en trouvant, dans l?antichambre, un bouquet de camélias ? ses fleurs favorites ? avec ce petit carton : «De la part du comte de Guiche.» Et d?autres bouquets et d?autres cartons avec d?autres noms arriveront. Puis Marie va sortir avec ses nouveaux «amis» sans qu?Edouard puisse rien faire. Elle va même, certaines nuits, refuser de lui ouvrir sa porte parce qu?elle reçoit chez elle ses «amis». C?est en pleine débauche qu?apparaissent les premiers signes de la maladie : des taches de sang sur son oreiller, au matin. Elle consulte un médecin, qui conseille des bains. Edouard conseille Spa, la ville d?eaux. Après quelques jours de traitement, elle se sent déjà mieux. Elle se promène quand un homme l?aborde. «Je suis le comte de Stackelberg, dit-il, je me suis renseigné sur vous?» L?homme lui raconte qu?il avait une fille de son âge qui vient d?être emportée par la phtisie. Il ne s?est pas occupé d?elle et il le regrette aujourd?hui. Alors, il a décidé d?aider une autre fille à mieux vivre. «Je ferai tout pour que vous ne soyez plus jamais dans le besoin !» S?est-il renseigné auprès des médecins et a-t-il appris qu?elle n?avait pas longtemps à vivre ? En tout cas, dès qu?elle retourne à Paris, le comte l?installe dans un luxueux appartement qu?il lui laisse décorer à sa guise. Il va l?autoriser aussi à recevoir ses amis, à organiser des réceptions? Il règle toutes les factures sans rien dire.(à suivre...)