Rendez-vous n Le projet de la charte pour la réconciliation nationale continue de mobiliser de nombreux partis, politiques et représentants de l?Etat, en meeting, hier lundi, à travers le territoire national. l Le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, depuis Guelma et Skikda : «Votez massivement, car l'Algérie a payé un lourd tribut durant la décennie noire, ce qui a généré la haine entre les enfants du pays et a failli détruire les fondements de l'Etat algérien. Nous aspirons aujourd'hui à la paix et si l?initiative de la réconciliation trébuche, tout un peuple trébuchera avec elle, vous devez donner une leçon à tous ceux qui en doutent !» l Le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, de Tébessa et Oum El-Bouaghi : «Les citoyens doivent porter, aujourd?hui, le message de la dernière chance, avant qu'il ne soit trop tard, car après le 29 septembre, il n'y aura plus que le feu et le fer pour les égarés qui n'auront pas saisi cette ultime opportunité de revenir à la société. Dites-leur de rentrer !» l Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) : Dans un communiqué rendu public à l'issue d'une réunion tenue sous la présidence de Aboudjerra Soltani, le bureau exécutif a déclaré avoir décidé d'élargir le calendrier des meetings de sensibilisation aux directions nationales en vue de «garantir l'explication du projet de charte à la communauté algérienne à l'étranger», et d?élaborer un plan visant «à assurer une grande participation et un vote massif en faveur du projet de charte». l Louisa Hanoune, porte-parole du PT : «L'initiative du président est courageuse, elle engage l'avenir de la nation. Si l?on parle aujourd?hui de paix, c?est parce qu?il y avait un danger. Ce projet permettra le retour de la paix, un retour au travail et à une vie normale. Et si beaucoup de meetings sont organisés dans ce sens, il n?y a pas de concurrence partisane, ce sont des efforts fournis pour expliquer l?importance de la charte», a-t-elle affirmé depuis Jijel. l Le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, à Batna : «Le projet de charte n'est pas étranger à notre société, c'est un héritage algérien qui puise ses origines dans les valeurs du peuple. Le «Qui tue qui ?» est une création de certaines ONG, nous n?avons de leçon à recevoir de personne, surtout en matière des droits de l?homme !» l Le président du Mouvement El-Islah, Abdallah Djaballah, à Bouira : «Il faut adopter et appuyer l'alternative de la réconciliation nationale en faisant valoir la foi, la conviction et la conscience, d'autant qu'elle traduit les portées de l'Islam. Ce projet pourra concrétiser la paix sociale qui permettra de recouvrer la sécurité et la stabilité. La réconciliation nationale est une solution politique pacifique et juste.» l Smaïl Hamdani, président de l'Association algérienne des relations internationales : «Cette charte consolidera la politique de concorde civile qui a permis à près de 6 000 terroristes de déposer les armes. Contrairement aux années 1990, l'Etat, qui est de plus en plus stable, repose aujourd'hui sur des pieds solides».