Comparaison n Comme l?astrologie égyptienne, l?astrologie indienne semble inspirée par l?astrologie chaldéenne. Le zodiaque indien présente, comme le zodiaque babylonien, douze signes répartis en douze cases, à la différence que le zodiaque, qui prend comme point de départ le Bélier, a un ordre de succession inverse. Autre originalité : en plus de la division en douze domiciles où séjournent les planètes, ce zodiaque est divisé en 27 parties appelées maisons lunaires, qui se superposent aux douze signes. Les Chinois, dont les souverains prétendaient être les fils du ciel, avaient aussi des doctrines et des croyances inspirées des astres. Ainsi, au IIe millénaire avant J.-C., les empereurs occupaient des pavillons de leurs palais en fonction des points cardinaux qui coïncidaient avec chacune des saisons. Ainsi, en été, ils résidaient dans le pavillon sud, en automne dans le pavillon ouest, en hiver dans le pavillon nord et au printemps dans le pavillon est. Chaque point est en rapport avec une catégorie d?astres et comporte, en fonction des saisons, des influences précises. Les civilisations précolombiennes d?Amérique pratiquaient également une forme d?astrologie, avec même des horoscopes. Mais il est certain que ce sont les Chaldéens qui ont développé le plus cette science, l?introduisant notamment par l?ouvrage du prêtre babylonien Bérose, où elle va connaître une grande fortune et se répandre dans le monde ancien. La doctrine chaldéenne repose sur la croyance que, par leurs mouvements, les planètes pouvaient révéler les intentions des dieux. Il suffisait, pour connaître ces intentions, de savoir interpréter ces mouvements. C?est le rôle de l?astrologue qui, en décelant ces intentions, enseigne à l?homme les moyens de se prémunir contre les dangers.