Indices n L?activité agricole constitue la principale occupation des habitants de cette localité. De grandes lacunes caractérisent les secteurs de l?habitat et de la santé publique. La commune d?Oum Tiour, située à plus de 120 km du chef-lieu de la wilaya d?El-Oued, mise, faute d?autres ressources de financement de son développement, sur le secteur agricole pour améliorer les conditions de vie de ses administrés. Selon les statistiques communales, plus de 1 000 demandeurs d?emploi sont recensés au niveau de cette commune de plus de 11 000 habitants dont 700 nomades. Le secteur agricole, qui emploie actuellement plus de 1 100 personnes, pourrait absorber plus de 50% de ce nombre, a précisé le président de cette APC, qui rappelle que les travaux du projet de 100 locaux pour les jeunes vont bon train. Les potentialités agricoles de cette commune sont constituées d'une superficie irriguée de 1 982 hectares, de 2 750 ha de plantations fruitières, 153 ha de ph?niciculture, 112 ha de maraîchage sous serre et autres cultures industrielles. L?insuffisance de l?électrification, le mauvais état des pistes et l?inexistence d?unités de transformation des produits agricoles s?ajoutent aux traditionnelles doléances des agriculteurs, notamment la commercialisation des dattes. Les fellahs de cette localité enclavée ont sollicité l'inscription d'une opération de mise en valeur de cinq périmètres agricoles de 1 500 ha, ainsi que d?autres dans le cadre de la concession, l?ouverture de 25 km de pistes agricoles, la réalisation de 45 km de lignes d?électrification rurale et de 10 forages agricoles ainsi que l?entretien du réseau de drainage des palmeraies sur 5 km pour protéger les cultures de la salinité de l?eau. En matière d?habitat, les autorités de la commune, qui recensent plus de 1 000 logements précaires, ont demandé l?inscription d?un programme prioritaire de 1 500 unités en vue de satisfaire une partie des 1 600 demandes de logements, en instance depuis des années. La population d?Oum Tiour souffre également en matière de prise en charge des malades. L?insuffisance du nombre de praticiens spécialistes et le manque de médicaments sur place constituent les principales causes de cette situation.