Constat n L?hiver de cette année sera marqué par des perturbations dans la distribution en gaz butane. Seule la raffinerie d?Arzew pourra assurer le remplissage de bouteilles de manière régulière. A l?approche de l?hiver, le problème d?approvisionnement en gaz butane se pose avec acuité. Naftal, à elle seule, ne peut assurer toute la distribution du marché alors que les opérateurs privés de la filière pointent du doigt le ministère de l?Energie et les services techniques de Sonatrach sur les anomalies de la régulation du marché. La raffinerie d?Alger ne satisfait que 30% des besoins de la région en bouteilles de gaz. Et celle de Hassi R?mel est en difficulté sur la répartition des quotas destinés à Naftal. Ce qui va mettre en difficulté tout le réseau de distribution durant les mois à venir sachant que c?est pendant l?hiver que la consommation en gaz butane est en hausse. Pour prévenir une situation difficile, le recours à la raffinerie d?Arzew s?avère inévitable. Celle-ci va desservir la région d?Alger afin de compenser le manque de disponibilité en bouteilles de remplissage. Côté approvisionnement, ce centre enfûteur a conclu un contrat avec Sonatrach pour la période hivernale destinée au remplissage de 7 000 bouteilles par jour. Les opérateurs privés de la filière ont profité de cette occasion pour dénoncer la discrimination dans le remplissage des bouteilles auprès des centres enfûteurs, l?approvisionnement en gaz butane étant mal réparti selon eux. Du côté du ministère de l?Energie, on affirme que «l?accès aux approvisionnements se fait dans la transparence totale auprès des unités de Sonatrach et de Naftal, notamment auprès de la raffinerie d?Alger». Par ailleurs, le centre enfûteur de gaz butane de Birtouta ne possède pas à ce jour une bouteille portant sa propre marque. Ce qui pose un problème de réglementation et de sécurité. Cette entreprise s?est vu rappeler à l?ordre par l?administration à plusieurs reprises. Des bouteilles où l?on ne trouve pas le label précis font légion. Pourtant, les services techniques de Naftal procèdent périodiquement à rééprouver les bouteilles de gaz. Un critère important dans la garantie de sécurité de ces produits. Un autre problème est en train de surgir et concerne l?âge des bouteilles de gaz butane. A ce niveau, le nombre de bouteilles de gaz dont la moyenne d?âge dépasse 20 ans représente 80% du parc national selon l?association du gaz et pétroliers. Cette association, qui regroupe des opérateurs privés de GPL, affirme qu?il n?y a aucune réglementation sur la moyenne d?âge de ces bouteilles. Le ministère de l?Energie et des Mines estime que ces taux sont exagérés et déclare que les services techniques de Naftal procèdent régulièrement à la révision des emballages.