Les meurtres de B. T. K. ont commencé le 15 janvier 1974 avec ceux de Joseph Otero, 38 ans, de son épouse Julie, 34 ans, et de deux de leurs cinq enfants, Joséphine, 11 ans, et Joseph, 9 ans. C?est leur plus grand fils qui a découvert leurs corps après l?école. Les six autres victimes étaient des jeunes femmes, qui ont été assassinées chez elles : ? Kathryn Bright, 21 ans, poignardée à mort le 4 avril 1974. B. T. K. tira également sur son frère Kevin, qui survécut. ? Shirley Vian, 24 ans, assassinée le 17 mars 1977. Ses trois jeunes enfants étaient présents lors du meurtre. ? Nancy Fox, 25 ans, assassinée le 9 décembre 1977. ? Vicki Wegerle, 28 ans, étranglée le 16 septembre 1986. Son fils de 2 ans était présent lors du meurtre. Les noms de deux victimes supplémentaires ne sont pas encore connus. Outre les crimes, B. T. K. a terrorisé Wichita en envoyant des lettres aux médias et à la police, notamment pour se plaindre que l?on ne parlait pas assez de lui sur les télévisions locales et nationales. Il cessa ses courriers en 1979 et resta silencieux jusqu?en mars 2004, lorsqu?il adressa une lettre au journal Wichita Eagle concernant un meurtre irrésolu commis en 1986. Dans le paquet, les journalistes découvrirent également la copie du permis de conduire de la victime, ainsi que des photos de son corps. L?adresse de l?envoyeur était Bill Thomas Killman (les initiales de B. T. K.). Depuis, le tueur avait envoyé huit courriers aux médias ou à la police, dont trois paquets contenant des bijoux qui auraient pu appartenir à certaines des victimes. L?un des paquets contenait le permis de conduire de Nancy Fox. Le bureau du FBI du Kansas a reçu des milliers d?appels à la suite de ces courriers et a recueilli des centaines d?ADN en connexion avec l?enquête. Et c?est l?ADN qui a permis d?arrêter le meurtrier. La fille de Denis Rader, Kerri, 26 ans, a contacté la police pour indiquer aux enquêteurs qu'elle craignait que son père ne soit B. T. K. Elle a offert son sang et le laboratoire de la police a découvert qu'il correspondait à 90% à l'ADN prélevé sur les victimes de B. T. K. et conservé précieusement durant des années. La police a alors comparé l?ADN de Denis Rader et celui de B. T. K. : il correspondait parfaitement.