Résumé de la 1re partie Dans les années 1970, un tueur en série tourmentait la police de Wichita, dans le Kansas, en lui écrivant les détails de ses crimes sadiques. BTK avait attaché et bâillonné la jeune femme, puis l?avait étranglée avec la cordelette des stores vénitiens. Il avait mis un sac en plastique sur la tête de Joseph Junior, 9 ans, qui s?était étouffé. Lorsque Joseph Otero, 38 ans, était revenu chez lui, BTK l?avait étranglé lui aussi. Lorsque le détective Gary Caldwell était descendu à la cave pour chercher d?éventuels indices, il avait découvert la petite Joséphine, 11 ans, pendue à un tuyau de canalisation. Elle n?avait pas été violée, aucune des victimes ne l?avait été. Mais du sperme fut découvert sur les lieux du crime. Surpris par l?étrangeté de cette affaire, le chef de la police assigna 75 officiers sur l?enquête. Plusieurs mois plus tard, ils annoncèrent qu?un jeune délinquant avait avoué les meurtres et avait impliqué deux amis. Le BTK décida alors de se faire connaître et adressa sa première lettre à la police, en octobre 1974. Le courrier était truffé de fautes d?orthographe. Le tueur l?avait caché dans un livre d?ingénierie mécanique de la bibliothèque municipale, puis avait contacté le rédacteur en chef du journal local, le Wichita Eagle, pour lui indiquer où le trouver. «Ces trois types que vous avez incarcérés parlent seulement pour avoir la publicité des meurtres des Otero. Ils ne savent rien du tout. Je l?ai fait seul et personne ne m?a aidé.» Il avait ensuite décrit les meurtres avec des détails que seul le tueur pouvait connaître, notamment la couleur des vêtements de chaque victime. Il donna même une information que la police n?avait pas remarquée : il avait volé la montre de Joseph Otero : «J?avais besoin d?une montre alors je l?ai prise. Elle marche bien.» Le BTK signa sa lettre d?une «marque distinctive» que la police ne décrivit jamais, dans le but d?identifier ses missives. Il ajouta un post-scriptum : «Les mots du code pour moi seront? Attache-les (Bind them), torture-les (Torture them), tue-les (Kill them), BTK, vous le verrez à l??uvre de nouveau. Elles seront sur la prochaine victime.» En fait, la «prochaine» victime était déjà morte. Kathryn Bright, 31 ans, avait été poignardée le 4 avril 1974, six mois avant la lettre du BTK concernant les meurtres des Otero. Cette jeune employée d?une usine d?assemblage était rentrée chez elle avec son frère, Kevin, pour tomber sur un agresseur «attendant dans le noir, attendant, attendant», comme BTK l?écrivit plus tard. Il les avait attaqués par surprise, les Bright s?étaient défendus, mais Kathryn avait reçu plusieurs coups de couteau et Kevin deux blessures par arme à feu à la tête. Kathryn était morte quelques heures plus tard. Les enquêteurs ne relièrent pas ce meurtre au BTK avant plusieurs années. Pourtant, l?agression portait les «signatures» du tueur : le téléphone avait été coupé et Kathryn Bright avait été attachée avec un n?ud particulier. La police présuma que la résistance de Kathryn Bright avait empêché BTK de la tuer comme il le voulait (l?étrangler afin d?obtenir un plaisir sexuel) et l?avait forcée à se défendre et ainsi la tuer plus rapidement. BTK attendit trois ans avant de tuer à nouveau. (à suivre...)