Coopération n Les relations algéro-françaises tablent sur un partenariat concret et pragmatique. La partie algérienne veut tirer profit surtout en matière d?investissements et de savoir-faire. Le ministre de l?Economie française Thierry Breton, est en visite de deux jours en Algérie. Au menu de sa visite, les dossiers économiques qui seront abordés avec les autorités algériennes avec en prime la signature de plusieurs accords de partenariat entre les deux parties. Accompagnent M. Breton lors de cette visite, première du genre en Algérie, une vingtaine d?hommes d?affaires français activant dans plusieurs secteurs d?activités. Les deux partis procéderont aujourd'hui à la signature d?un accord de partenariat sur le cadastre et d?un accord sur le jumelage entre les deux écoles d?impôts algérienne (Koléa) et française (Nevers). Ce qui permettra de rehausser la qualité de formation dans le domaine de la fiscalité. D?autres accords seront également signés concernant le domaine de l?énergie et celui d?un programme relatif au renforcement des capacités commerciales entre les deux pays. Apparemment, cette visite, qui revêt un caractère concret et pragmatique, vise particulièrement à «densifier les échanges» entre les deux parties. Elle se veut aussi un partenariat d?échanges puisqu?une délégation d?hommes d?affaires algériens sera en France le 15 novembre prochain. Pour sa part, le ministre de l?Economie français a plaidé, dès son arrivée, à Alger pour davantage de coopération. «La France souhaite inciter les entreprises françaises à travailler davantage en Algérie», a-t-il déclaré. Rappelons à cet effet que 180 entreprises françaises activent en Algérie depuis ces cinq dernières années et que la France reste le premier fournisseur de l?Algérie avec 3,13 milliards d?euros et importe d?Algérie pour une valeur de 2,62 milliards d?euros. Au-delà de ces chiffres, la partie algérienne souhaite aboutir de manière définitive et opérationnelle à la reconversion de sa dette en investissements estimés à 288 millions d?euros. Ce dossier semble bien évoluer selon les officiels français et met en substance le partenariat de croissance et de développement signé en juillet 2004. Dans ce cadre, faut-il souligner l?importance des concours financiers portés à 2 milliards d?euros dont 1 milliard serait consacré aux crédits commerciaux pour le BTP, le rail, l?agriculture et l?industrie.