Initiative n La Chambre de commerce et d?industrie de Rhône-Alpes, en collaboration avec le L.C.H. consultant, a organisé une mission de prospection du 2 au 7 décembre en Algérie, au profit des opérateurs français et algériens, qui s?est soldée par la conclusion de contrats de travail. Ne cachant pas sa satisfaction, Hervé Lamy, gérant du bureau L.C.H, explique cette rencontre : «Elle entre dans le cadre de la mission de prospection» initiée par son bureau et la chambre de commerce et d?industrie représentée par Philip Charras. «Nous avons programmé deux jours de rencontre ici à l?hôtel Sofitel, entre des opérateurs français et des Algériens. Les 6 et 7, nous organisons une tournée, sur site», ajoute M. Hervet. La caractéristique de cette rencontre est qu?elle «favorise des contacts directs entre opérateurs», explique, de son côté, M. Charras. D?où l?importance des déplacements des opérateurs français vers le lieu du travail de leurs collègues algériens. «Ils verront de près, l?importance, les équipements de l?entreprise algérienne», précisent les deux hommes. Cette méthode semble porter ses fruits, puisque «nous avons réussi plusieurs contrats de travail entre les boîtes algériennes et françaises», dira enthousiasmé, M. Hervet, qui annonce «la prochaine fusion entre Slipnaxos-Rapporld et l?Enaver», une PME spécialisée dans le domaine des moules et abrasifs, à Oran. «Nous avons invité les entreprises en fonction des besoins du marché algérien», explique M. Charras, en citant : la formation, l?immobilier, les équipements, les chemins de fers, etc. Avant cette étape, les deux hommes font un gros travail de sensibilisation à l?égard des entreprises françaises. «Nous avons remarqué que les Français hésitent toujours à venir en Algérie. Or, il n?y a aucune raison d?hésiter», explique Hervet. «Les médias français donnent une mauvaise image de l?Algérie, reconnaît, pour sa part, M. Charras. C?est pourquoi, nous insistons beaucoup sur ce nouvel environnement d?affaires favorable aux entreprises françaises», précise-t-il. C'est à travers un travail de fourmi que le terrain est balisé pour préparer ces séjours d?affaires : «On commence par regrouper des entreprises françaises des PME et PMI en général, en leur expliquant l?importance du marché algérien, les facteurs qui nous rapprochent comme la distance, la culture, la langue et qu?il est le plus important au Maghreb», explique-t-il. «Nous expliquons à nos compatriotes que les Algériens ne sont plus des consommateurs, mais ils produisent. D?où, l?importance de réaliser des partenariats sur des bases claires», souligne M. Charras. Cela dit, ces deux hommes souhaitent, que le système financier soit plus souple «dans l?intérêt des Algériens». Car, il favorisera l?intégration rapide des investisseurs étrangers.