L'écrivain Bouziane Benachour a présenté, à la Bibliothèque nationale, aux amateurs de littérature francophone son nouveau roman, El-Hogra, paru récemment aux éditions Dar El-Gharb. «Ce roman est le plus proche des écrits de Benachour à la littérature», selon Amine Zaoui, l'écrivain étant un homme de théâtre et un critique. Cette ?uvre s'inscrit, a indiqué M. Benachour, dans le prolongement des précédents romans, dont le premier est paru aux éditions Dar El-Gharb en 2003 sous le titre Dix ans d'isolement ; le deuxième, intitulé La Citadelle oubliée, édité en 2004 par le même éditeur, est écrit dans un style littéraire qui a marqué les journalistes algériens qui ont rapporté des témoignages de scènes de l'Algérie des années 1990. Toutes ses ?uvres se déroulent dans le même contexte de peur et d'angoisse qu'à vécu l'Algérie durant les années du terrorisme sanguinaire. C'est par la voix des mêmes personnages que l'auteur dit vouloir inciter la société, notamment les universitaires et les historiens, à aborder cette étape noire de la vie du peuple algérien et analyser ses retombées sur l'homme ainsi que sur l'économie.