Devant l'absence de bibliothèques au sens propre du terme, l'Etablissement Arts et Culture, que dirige M. Mohamedi, a lancé un réseau de bibliothèques au niveau d'Alger. Des livres d?un niveau appréciable sont proposés pour les enfants à la rue Didouche-Mourad. La Médiathèque de L?Agha est particulièrement fréquentée par les étudiants qui y trouvent «des livres très intéressants», dira Azeddine, étudiant à l'Ecole de commerce, située non loin de là. «Il y a beaucoup d'étudiants qui viennent ici, ils lisent tout le temps, ils sont sérieux», fera remarquer un gardien. Une autre bibliothèque, gérée par l'établissement, est encore plus spacieuse, il s'agit de l'espace situé sous le Palais du gouvernement. Une salle fréquentée par plusieurs jeunes des lycées du coin. «Oui, je suis très contente de l'endroit», dira Karima, élève en troisième année secondaire. Un autre lycéen, pour sa part, estime : «L'inconvénient, ici, c'est qu'il n?y a pas de prêt à l'extérieur.» Tout de même, un intéressant fonds documentaire est proposé aux abonnés : des livres scolaires, parascolaires et de culture générale de très bon niveau. Mais l'importance de la bibliothèque est ailleurs. Elle détient une bonne partie des fonds documentaires anciens remis récemment à l?Algérie par les autorités françaises. Ce fonds est constitué de journaux datant des premières heures du colonialisme. Des copies de journaux sont proposées aux abonnés et aux chercheurs pour consultation sur place.