Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a commis, hier, vendredi, une de ses célèbres gaffes en multipliant les erreurs sur la biographie de son ami le président russe Vladimir Poutine, 52 ans, présenté comme un «anticommuniste» ayant «vécu le siège de Stalingrad». «Poutine est fièrement anticommuniste», a-t-il affirmé pendant sa conférence de presse de fin d'année, en réponse à la question d'une journaliste sur son amitié avec le président russe. Berlusconi avait, auparavant, multiplié les critiques contre le communisme «responsable de 100 millions de morts».Vladimir Poutine «a vécu le siège de Stalingrad et sa famille a été exterminée», a-t-il ajouté. Or Poutine est né en 1952, bien après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Son père et sa mère ont bien participé à la défense d'une ville assiégée par les troupes allemandes, mais c'était Leningrad, aujourd'hui Saint Pétersbourg, et ils ont tous les deux survécu. Un de ses frères est mort pendant le siège. Le président russe est entré au KGB, les services secrets russes, en 1975 et a été membre du Parti communiste de l'Union soviétique jusqu'en 1991.